Les actions des centres sociaux
Nom | Département | Année |
---|---|---|
Un espace accueil pour une meilleure cohabitation des actions et une dynamique participative | Ardennes | 2017 |
Plate forme de Redynamisation | Ardennes | 2016 |
VET'YVOIS boutique solidaire | Ardennes | 2016 |
Manchest'Art | Ardennes | 2016 |
Dîner Quizz | Ardennes | 2016 |
Actions
Un espace accueil pour une meilleure cohabitation des actions et une dynamique participative
- Structure organisatrice
- Centre social Le Lac - Ardennes
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
Animer un espace d’accueil pour une meilleure cohabitation des actions et une dynamique participative.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Points de référence au diagnostic :
De nombreuses activités s’y côtoient aujourd’hui, entrainant parfois des difficultés de cohabitations et de lisibilité auprès du public. Un travail de réflexion sur les espaces est donc nécessaire afin d’améliorer encore l’accueil, source de lien social et de convivialité.
Impossibilité d’empêcher des familles de séjourner dans le hall d’accueil malgré l’instauration d’un dialogue permanent.
Source :
(Extraits du diagnostic du bilan contrat de projet 2010-2014).
Objectif stratégique :
Développer et valoriser la fonction d’animation sociale, source de cohésion sociale à l’échelle du territoire.
Objectifs opérationnels :
Améliorer l’accueil des personnes, des familles, des associations
- Améliorer l’accueil des groupes informels, des partenaires…
- Modifier l’aménagement et l’organisation de l’espace accueil.
- Encourager les initiatives des habitants et enclencher une dynamique participative.
- Rompre l’isolement des habitants, prévenir et réduire les exclusions, renforcer les solidarités entre les personnes en les « intégrant » dans des projets collectifs leur permettant d’être acteurs et d’assumer un rôle social au sein d’un collectif ou sur le territoire.
- Installation de mobiliers et cloisons…
Résultats attendus de l’action :
- Mise en œuvre d’une démarche transversale avec l’ensemble des professionnels du centre social permettant d’organiser une fonction d’accueil et d’écoute des habitants, usagers, des familles et des groupes informels ou des associations.
- Amélioration de l’accueil des personnes, des familles et des associations.
- Appréciations des visiteurs de l’animation dans le hall d’accueil (expositions, ateliers, …) pour présenter le centre social.
- Favoriser une attente confortable, détendue, harmonieuse.
- Réaliser un hall d'accueil en vecteur d'images fortes du centre social.
- Communiquer d'emblée un message fort sur l'identité du centre social.
- Capitaliser l’expérience de cette action afin d’optimiser l’utilisation du nouveau hall d’accueil de la future maison de quartier.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Commune
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
2015 à 2018.
Déroulement :
L’accueil, basé sur une écoute attentive, s’étendra à la capacité à proposer une offre globale d’information et d’orientation. Il sera surtout organisé de manière à recueillir les besoins des habitants et leurs idées de projets collectifs.
Il sera assuré, à titre principal, par un agent d’accueil qualifié, mais sera appréhendé comme une fonction portée collectivement par l’ensemble de l’équipe d’animation du centre social. Cette fonction devra être reconnue, repérée sur le territoire d’intervention et sera considérée comme une action à part entière.
L’équipe de professionnels du centre social assurera une attention particulière aux familles et aux publics fragilisés et, le cas échéant, leur proposera un accompagnement adapté.
Créer les conditions de l’accueil et de la participation :
Un cahier des charges sera élaboré sur le schéma d'agencement avec les dirigeants, les salariés, les adhérents. Il permettra d’améliorer l’accueil, source de lien social et de convivialité.
Le recensement des besoins se révèle une étape incontournable. Il convient, tout d'abord, de détailler les contraintes techniques auxquelles le centre social est confronté. « C'est ce qui va permettre d'organiser une continuité et une cohérence entre ce qui existe et ce qui va être créé pendant la durée du projet social et imaginé dans la future maison de quartier ».
À l'issue de cette phase d'audit, le cahier des charges pourra être soumis à un architecte d'intérieur qui sera en mesure de travailler sur le schéma d’agencement.
Il faudra ensuite s'interroger sur la qualité et la typologie des personnes qui transiteront par cet espace (adhérents, usagers, fournisseurs, salariés…) et sur les temps d'attente de chacun, afin de mieux définir les flux de circulation. Les questions de sécurité - gestion des accès et filtrage - doivent être examinées avec attention.
Les questions acoustiques ne sont pas à négliger. Dans un espace où transitent plusieurs dizaines de personnes chaque jour, le niveau sonore ambiant peut se révéler rapidement élevé et gênant, rendant difficiles les conversations. Il faudra utiliser des outils logiciels de simulation des phénomènes acoustiques permettant d'optimiser les traitements nécessaires.
En termes d’information :
Pérenniser le travail en lien avec les services de la Ville de Sedan, de la Caisse d’Allocations Familiales, du Conseil Général, les associations, des services publics (Pôle Emploi, Mission Locale…), les organismes HLM, afin d’être identifié comme un lieu de diffusion et d’information.
C'est un lieu où les visiteurs vont pouvoir s'informer sur le centre social, d'où l'intérêt d'y installer des outils communicants comme des moyens audiovisuels (écran géant, vidéo projecteur, tablettes numériques, ordinateurs portables…), pour améliorer l’information, la communication.
Les dirigeants du centre social pourront investir dans un logiciel destiné à planifier et automatiser la diffusion de nos contenus multimédia sur un ou plusieurs écrans informatiques ou télévisuels. L’agent d’accueil animera l’espace d’attente en diffusant, sur un ou plusieurs écrans, différentes informations issues de différents fichiers (MS PowerPoint converti en vidéo, flash, films, images. Musiques...) pour faire patienter les visiteurs.
En termes spatiaux :
L’installation de petits salons de type “lounge” pourra être envisagée afin de créer une ambiance plus conviviale et cosy que celle d'une salle de réunion. « Il s'agit de zones « d'attente active » où le visiteur peut se connecter à internet, travailler ou faire une rapide présentation à son interlocuteur ».
Il sera aussi possible d'opter pour la création de petits box où sont accueillis, par exemple, les parents, de façon plus confidentielle, sans avoir à les faire pénétrer dans les bureaux du centre social.
Ces espaces pourront être équipés d'un point café qui pourra être géré par des bénévoles, d'un canapé “lounge”, de petites tables basses ou, au contraire, de tables de type « bar » et de tabourets assis debout.
Des prises électriques et une connexion Wi-Fi peuvent être installées afin de permettre au visiteur de travailler.
Sur un plan pratique, l'éclairage est une composante importante qui concourt à l'ambiance du hall d'accueil. Aussi, un soin tout particulier devra y être apporté, surtout si l'installation d'écrans ou des bornes interactives est prévue.
Il faudra réorganiser la signalétique, l’affichage, l’implantation de plantes vertes, d’un kiosque à journaux et magazines…
En termes d’animation :
Quelques rares animations ont été proposées dans le hall d’accueil. Il s’agira de les augmenter tout en tenant compte de la promiscuité de l’espace. Il faudra faire tourner des expositions de peintures, de sculptures, du théâtre “interactif de poche” pour attirer des visiteurs qui ne viennent pas habituellement au centre social.
Le poste de travail :
L'ergonomie des postes de travail doit aussi être impérativement prise en compte. D'où l'importance d'avoir préalablement défini, avec précision, les missions du personnel d'accueil. Ainsi, lorsque le salarié est chargé du standard, son espace doit être conçu de manière à préserver la confidentialité des communications. S’il est amené à se lever pour proposer un ordinateur ou une tablette aux visiteurs, il doit pouvoir circuler facilement. « La qualité de vie au travail du personnel en poste a un impact immédiat sur la qualité de l'accueil et, par conséquent, sur l'image que renvoie le centre social”.
Ce travail s’inscrira aussi dans la perspective de l’aménagement de l’accueil dans la nouvelle maison de quartier.
Les moyens mis en œuvre :
* Humains :
Un agent d’accueil qui interviendra à raison de trente-cinq heures par semaine, en transversalité avec l’ensemble des dirigeants, bénévoles et du personnel.
* Amplitude d’ouverture :
Assurer des créneaux d’ouverture maximum, 70 heures par semaine, 6 jours sur 7, 10 mois sur 12.
* Moyens matériels :
Moyens audiovisuels (écran géant, vidéo projecteur, tablettes numériques, ordinateurs portables…).
Acquisition de mobiliers et de cloisons…
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Il n'existe pas de budget spécifique pour cette fiche action. Chaque bénévole, chaque salarié est totalement partie prenante de la mise en oeuvre opérationnelle de la fiche action. Un salarié chargé d'accueil et un contrat aidé assurent une plage horaire d'ouverture de 60 heures hebdomadaires. L'espace d'accueil est aussi animé pendant les périodes de fermeture par des bénévoles. Ces éléments ne permettent pas de formaliser un budget précis.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
25 salariés - 80 bénévoles -
- Résultat sur le territoire
Améliorer l’accueil des groupes informels, des partenaires,
Encourager les initiatives des habitants et enclencher une dynamique participative,
Rompre l’isolement des habitants, prévenir et réduire les exclusions.
- Résultat pour le centre social
Créer les conditions de l'accueil et de la participation.
- Résultat pour les habitants
Rompre l’isolement des habitants, prévenir et réduire les exclusions,
Encourager les initiatives des habitants.
- Suite de l'action : Limites
Le centre social Le Lac vient d'emménager dans la nouvelle maison de quartier et n'a pas pu mesurer les limites de son action.
- Suite de l'action : Perspectives
Evaluer la mise en oeuvre de la fiche action afin de définir des perspectives.
Actions
Plate forme de Redynamisation
- Structure organisatrice
- Social Animation Ronde Couture - Ardennes
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Emploi, économie
- Résumé
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Autre
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
L'action fut mise en place suite à une demande de la sous profecture de Sedan et au regard de différents constat : Les chantiers d'insertion rencontrent des diffiucultés relatives au recrutment des béénficiaires. Ces derniers ne présentent pas forcément les pré reqis nécessaire pour suivre le dispositif. Souvent la reprise d'une activité, le respect du cadre avec l'éffort physique à fournir interfert au bon déroulement du chantier. A cet effet, il paraissait oportun de mettre un sas préparatoire aux chantiers d'insertion. Ce sas devait avoir pour mission le réentrainement au travail progressif pour un public cible: jeune de 18-25 ans et les femmes sans toutefois exclur d'autres typologie de public. La raison de ce public cible repose également sur le constat de compter peu de jeune et de femme sur les chantiers d'insertion. Le fait de préparer ces personnes a pour objectif d'optimiser leur parcours et de les préparer dans les meilleures conditions pour éviter les échecs avant et pendant les chantiers. La capacité d'intégrer des publiocs sur les chantiers d'insertion étant limité, d'autres objectifs sont visés: entrée en formation, notamment qualifiante, s'inserer dans l'emploi, créer son entreprise ou connaitre une réorientation spécifique au regard de problématique repérées,
- Public
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Territoire concerné
- Autre
- Description générale
La Plate forme de Redynamisation fut mise en place en 2011 suite à de multiples réunion avec les différents partenaires de l'insertion sociale et professionnelle. Ce projet porté par le centre social, fut réellement co-construit, avec les différentes instances suite à un diagnostic affiné des besoins.
Le dispositif fonctionne fonctionne toute l'année en entrées et sorties permentes. A cet effet, des comités de suivi ont lieu tous les mois en présence des référents prescripteurs, des partenaires associés (structure d'accueil) et des financeurs. Cet temps d'échange permettent d'aborder la situation individuelle de chaque bénéficaires avec une attention particulière portés sur les progrès, difficultés, perspcetives de parcours, A cette occasion, il est question de déterminer me maintient ou la sortie du bénéficaire du présent dispositif. La décision colégiale est prise en fonction de l'atteinte ou non des objectifs fixés initialement par le prescripteur.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
41 195 Euros : co financement Conseil Départemental, Contrat de Ville, Etat (Fond Jep)
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
En 2015 : 42 personnes inscrites, 32 rencontrées en entretiens, 28 entrées sur l'action
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
VET'YVOIS boutique solidaire
- Structure organisatrice
- Centre social Escal en Yvois - Ardennes
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Solidarité
- Résumé
ESCAL en YVOIS accompagne une equipe de bénévoles
pour faire vivre un espace ouvert deux fois par semaines
ou des vêtements à tarif solidaires sont proposés à la vente du public.
Le stock ( de la petite enfance à l'adulte (habits chaussons accessoires) est alimenté par des dons ( matériel en bel état et propre).
L'équipe tri , lave , répare repasse et met en valeur les affaires au "magasin solidaire".
La fierté de servir combiné à l'utilité sociale (lutte contre la paupérisation) visible et immédiate nous a permis de regrouper et de finaliser ce beau projet entièrement piloter par une équipe de six bénévoles.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
lutter contre la paupérisation
être solidiare et participer au recyclage
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Autre
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
groupes de travail.
réunion municipale pour accord de travaux et autorisation d'action.
Réalisation de travaux d'aménagement.
com et ouverture.
partenariat pour le déstockage
- Ressources financières mobilisées pour cette action
4000 € annuels
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
huit
- Résultat sur le territoire
nouveau service à la pomulation locale
- Résultat pour le centre social
reconnaissance de la capacité à agir
et à concêtiser une action au service d'un besoin identifié
- Résultat pour les habitants
nouveau service utile solidaire
- Suite de l'action : Limites
impossible à l'heure actuelle de développer( espace totalement utilisé)
- Suite de l'action : Perspectives
réflexion pour un projet d'épicerie sociale
Actions
Manchest'Art
- Structure organisatrice
- Centre social Manchester - Ardennes
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Action ponctuelle dans le cadre de la Nuit des Musées
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Culture
- Mixité sociale
- Résumé
Dans le souci d’associer les jeunes dès l’élaboration du projet, une première phase de sensibilisation aux pratiques artistiques et culturelles a été prévue : rencontres avec des artistes divers (sculpteurs, peintres, dessinateurs, musiciens…), autour d’ateliers de créations artistiques, visites d’expositions, de musées.
Au fur et à mesure des rencontres, des réunions et des échanges,nous avons impliqué les jeunes au coup par coup en fonction de leurs envies : certains ont préférés s'impliquer dans la mise en place de sorties, d'autres sur la mise en place des ateliers artistiques, et d'autres pour l'installation de la manifestation.
- La conception de plaquettes d’information, d’affiches en direction des habitants
- L’organisation de sorties, de spectacles et d’un temps fort en direction de tous les habitants du quartier.
- L’élaboration d’une exposition « vivante et interactive » dans le quartier (Art éphémère, visite guidée).
- La Participation à « La nuit des musées ».
Les jeunes ont été encadrés et/ou accompagnés par des adultes référents, qui ont joué un rôle prépondérant dans la mobilisation des publics en créant des conditions favorables à leur implication et à leur participation active dans la mise en œuvre du projet
- Un animateur a été chargé de l’encadrement des jeunes tout au long du projet. Il s’agit d’une personne déjà en poste sur la structure qui a assuré le lien et la coordination du projet et a été là en soutien de toutes les démarches et initiatives des jeunes. De manière plus globale, la responsable du secteur jeune a eu un rôle de coordination du secteur et de toutes les actions s’y référent.
- Un réseau de partenaires a été constitué et associé au projet (Club de Prévention, collège, Service culturel de la ville, Musée de l'Ardenne...) et tout autre partenaire agissant dans les domaines culturels ou en milieu artistique et qui ont souhaité accompagner les jeunes dans ce projet).
- Les habitants et associations de quartier qui sont souhaité être associés à l’organisation des actions culturelles et à l’animation globale du quartier.
Ce projet aussi issu d’une volonté de recréer une dynamique partenariale sur le quartier et développer une politique commune en faveur de la jeunesse. Ont été associés les partenaires de l’insertion (Mission Locale, CIO…), les partenaires culturels (un représentant du Service culturel de la ville de Charleville-Mézières, un représentant de l’ORCCA, le directeur du musée de l’Ardenne…), les associations d’habitants (qui organisent aussi des manifestations culturelles et/ou festives sur le quartier), l’ACEPA, le collège Scamaroni…
Des liens permanents ont été établis au sein du Centre Social entre les différents secteurs (qui organisent aussi, chacun à leur niveau, des actions d’éveil artistique et de promotion de la culture).
En partant d’un projet de jeunes, c’est le développement social et l’animation globale du quartier qui ont été principaux objectifs à travers cette action.
C’est aussi une manière de mettre en valeur leurs compétences artistiques et de mettre en avant leurs aspirations culturelles, autant d’entrées permettant la mise en évidence de compétences et la valorisation des jeunes du quartier.
C’est durant l’Organisation du temps fort que l’implication des habitants du quartier a été la plus forte. Ils se sont mobilisés dans toutes les étapes de mise en place de cette manifestation sur leur lieu de vie.
Date : le 17 mai 2014(Nuit des musées)
De 18h00 à 24h00
Lieu : Quartier de Manchester
Présentation de l’évènement :
- Une structure posée sur la place de Manchester
- expositions interactives des œuvres réalisées dans le cadre des ateliers artistiques (depuis septembre 2010)
- visites guidées du musée et ateliers artistiques participatifs avec les habitants du quartier
- présence d’artistes et expositions d’artistes locaux (ORCCA…)
- Une animation musicale (groupe) en soirée
- Un espace restauration et buvette
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
La loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 stipule que "L'égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l'exercice effectif de la citoyenneté". L'accès à la culture placé au même titre que l'accès aux droits fondamentaux que sont le travail, le logement ou encore la santé ne doit pas rester une déclaration d'intention, et l'accès à la culture des populations les plus en difficulté pourrait être une priorité.
Le centre social veut participer à susciter dans ce sens l'intérêt de la société et des pouvoirs publics en oeuvrant pour l'accès et la pratique d'activités culturelles comme un moyen de lutter contre les exclusions. Non pas seulement dans le sens d'une appropriation de la culture classique mais d'abord pour offrir aux personnes en difficulté la possibilité d'exister autrement dans le regard des autres. Ce dont les personnes exclues souffrent le plus, ce n'est pas du manque de ressources, même si elles en parlent souvent en premier, c'est le manque de relations amicales avec d'autres et l'occasion de montrer qui elles sont réellement. Ce qu'elles pensent et ce qu'elles savent faire. En outre il faut du courage pour sortir d'un environnement que l'on maîtrise pour aller vers quelque chose dont on ne connaît pas les codes.
La dimension culturelle est une réelle amorce pour sortir de l'exclusion, se remobiliser et se projeter dans la vie. Par exemple, le simple fait d'aller au musée, permet de sortir de son entre soi, et de son environnement familier.
Loisirs et culture ne doivent pas être un luxe. Il s'agit de les faire entrer dans les quartiers populaires puis leur permettre d'intégrer des expressions nouvelles. La culture doit aussi être considéré comme un plus dans la vie (dans les relations avec les autres, dans un métier, dans un entretien d'embauche).
Les pratiques artistiques ( constituent les formes d'expression qui prennent appui sur un art, théâtre, danse, arts plastiques, écriture...et font appel à la créativité individuelle ou collective))et culturelles (ensemble des formes de diffusion, de mise en circulation, d'échange et de partage autour des biens culturels : fréquentation des musées, cinéma, monuments, écoute de la musique...) des jeunes sont un maillons essentiels de l'accès à l'autonomie, à la socialisation et à la responsabilité.
C'est à travers les activités artistiques et culturelles pratiquées dans des périodes clés d'apprentissage que sont l'adolescence et la jeunesse que chaque génération peut réinterpréter le monde, inscrire sa marque et apporter sa contribution au dialogue entre toutes les cultures: savantes, populaires et de toutes origines.
Seuls ces échanges et confrontations avec toutes les cultures dans l'espace public, permettent la reconnaissance des cultures des jeunes par les autres, autant que la reconnaissance des cultures des autres par les jeunes.
Même si les jeunes voyagent à travers la Webplanète, chambre close, ils ne grandissent pas seuls mais en harmonie avec leur entourage humain. Les adultes doivent les aider à activer un esprit critique, leur apprendre à argumenter, étayer et réfléchir pour que cela deviennent constructif et non plus négatif. Nous devons créer la rencontre Adolescents-Culture pour provoquer la protestation, ou tout du moins la réaction.
Tant que les jeunes protesteront contre "la musique de leurs parents" il y aura de l'espoir.
C'est pour cela que Manchest'art existe.
Les objectifs :
- Susciter les initiatives de jeunes du quartier en favorisant leur prise de responsabilités
- Favoriser leur autonomie en les associant à l’élaboration d’actions culturelles
- Sensibiliser les jeunes du quartier à différentes pratiques artistiques et/ou culturelles, et au-delà à la vie locale et à l’animation du quartier
- Participer à l’éveil artistique des jeunes tout en privilégiant les moments de partage intergénérationnel et de convivialité familiale.
- Aménager des espaces culturels et élaborer des moments de rencontres autour des pratiques artistiques.
- Travailler à la mise en réseau des acteurs du quartier (Centre social, Acepa, collège...)
- Inscrire le projet à l’échelle du quartier et en direction de tous les habitants
- Favoriser l’apprentissage de la vie sociale et la responsabilisation
- Permettre aux jeunes de découvrir le processus de création en privilégiant les rencontres conviviales avec les équipes artistiques et techniques
- organiser un temps fort autour des créations réalisées.
- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Éducation Nationale
- ACSE
- Association locale
- Caf
- Commune
- Conseil départemental
- Conseil régional
- Etat
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Par l'implication des jeunes dans le cadre de ce projet, nous avons recherché un réel investissement des jeunes mais également des habitants du quartier sur tous les évènements festifs qui se sont organisés durant l’année sur le quartier.
Les jeunes ont engagés toutes les démarches nécessaires à l’organisation des ateliers artistiques et culturels, à l’information, à la planification des moments forts. Les habitants ont été conviés à participer à la mise en place de ces temps forts (Nuit des musées).
L'action a débuté en janvier 2014 mais des éléments ont été construits en amont précédemment. Des rencontres conviviales ont été organisées entre les équipes artistiques et techniques.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
56428 €
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Intervenants - en interne (équipe mobilisée)
coordinateur secteur adultes et familles
coordinatrice secteur jeunesse
animatrice secteur jeunesse
coordinatrice secteur enfance
responsable halte garderie
responsable insertion
responsable multimédia
Nombre d’intervenants participant à l’action :
1 artiste en résidence, 10 artistes (plasticien, peintre, sculpteur, graveur..) et 1 plasticien pour la mise en espace du musée
un technicien, groupe de musique...
- Résultat sur le territoire
Loisirs et culture ne doivent pas être un luxe. Il s'agit de les faire entrer dans les quartiers populaires puis leur permettre d'intégrer des expressions nouvelles. La culture doit aussi être considéré comme un plus dans la vie (dans les relations avec les autres, dans un métier, dans un entretien d'embauche).
- Résultat pour le centre social
Le centre social veut participer à susciter dans ce sens l'intérêt de la société et des pouvoirs publics en oeuvrant pour l'accès et la pratique d'activités culturelles comme un moyen de lutter contre les exclusions. Non pas seulement dans le sens d'une appropriation de la culture classique mais d'abord pour offrir aux personnes en difficulté la possibilité d'exister autrement dans le regard des autres.
- Résultat pour les habitants
C'est à travers les activités artistiques et culturelles pratiquées dans des périodes clés d'apprentissage que sont l'adolescence et la jeunesse que chaque génération peut réinterpréter le monde, inscrire sa marque et apporter sa contribution au dialogue entre toutes les cultures: savantes, populaires et de toutes origines.
Seuls ces échanges et confrontations avec toutes les cultures dans l'espace public, permettent la reconnaissance des cultures des jeunes par les autres, autant que la reconnaissance des cultures des autres par les jeunes.
Même si les jeunes voyagent à travers la Webplanète, chambre close, ils ne grandissent pas seuls mais en harmonie avec leur entourage humain. Les adultes doivent les aider à activer un esprit critique, leur apprendre à argumenter, étayer et réfléchir pour que cela deviennent constructif et non plus négatif. Nous devons créer la rencontre Adolescents-Culture pour provoquer la protestation, ou tout du moins la réaction.
- Suite de l'action : Limites
Pas de difficultés rencontrées
Tous les partenaires ont donné le meilleur d'eux même pour que le projet réussisse.
Chacun a trouvé sa place et a participé activement.
Les jeunes se sont impliqués de la conception a la réalisation du projet.
Les habitants se sont mobilisés dans les divers ateliers en amont mais également le jour de la manifestation.
Des habitants sont venus nous aider au montage ainsi qu'au démontage. D'autres étaient parfois guides ou surveillants du Musée
L'ensemble des habitants ont une réelle envie de faire des sorties culturelles et ils nous l'ont montrer lors des sorties, ils sont déjà mobilisé dans les différents ateliers. Une forte implication de leur part lors du temps fort du 17 mai 2014. Ils sont déjà venu nous demander si il y aurait une autre édition.
A ce jour, Manchest'art et la manifestation de la Nuit des Musées est toujours dans toutes les têtes.
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
Dîner Quizz
- Structure organisatrice
- Centre social Fumay Charnois Animation - Ardennes
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Chaque dîner quizz se déroule sur une séquence
Le Centre Social organise 2 à 3 dîner quizz par an.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Culture
- Santé
- Résumé
Déroulement de la soirée :
La salle est formée par des petites tables de 5 à 6 personnes
Cette disposition permet de créer des minis débats sur chaque question.
Une table « Joker » est formée avec les professionnels référents de chacun des domaines de questions liés à la thématique retenue.
En début de soirée, chaque Joker aura un temps bref de présentation. Il sera aussi identifié par son nom, sa structure et son thème.
Le quizz est formé de 20 questions : les réponses sont à choix multiples
Les questions et les possibilités de réponses sont affichées sur un écran géant visible de tous. Elles sont lues par un animateur afin de ne pas mettre les personnes en difficulté vis-à-vis de la lecture et permet de « mettre le ton » pour une meilleure compréhension des questions et réponses.
Chaque table peut solliciter un joker (professionnel) pour deux questions au cours de la soirée. Le groupe doit cibler le bon joker. Si le ciblage est bon par rapport à la thématique de la question, le joker répond et la table gagne 2 points, sinon la réponse est donnée par le bon joker mais cela ne rapporte pas de point.
Au bout d’une minute de mini débat, chaque table doit avoir écrit la/les réponses sur son ardoise ou la sollicitation à un Joker.
Les bonnes réponses apparaissent sur l’écran ainsi que le nom du bon joker.
Les points sont comptabilisés sur un tableau.
Les professionnels expliquent les réponses et apportent des informations aux participants.
Les questions sont posées en 4 séries de 5 questions. A raison d’une minute de mini débat ainsi que du relevé des réponses et des apports des jokers, cela représente un temps d’environ 30 min par série. Entre chaque série, les participants se restaurent et font une pause. (d’où le nom de dîner quizz ou goûter quizz)
découpage de la soirée
18h30/19h00 : accueil des participants puis présentation des professionnels, accompagné d’un cocktail de bienvenue.
19h00/23h00 : 5 questions / entrée - 5 questions / plat – 5 questions / salade-fromage – 5 questions /dessert
23h00 … : Réponses à des questions de la salle, échanges informels avec les professionnels.
Soit une soirée de 3h environ pour le dîner quizz auquel s’ajoute un temps informel en fin de soirée.
A la fin de la soirée, les gagnants reçoivent des lots. Chaque groupe participant recevra une malette de prévention correspondant au thème abordé.
Selon le thème de la soirée, nous sollicitons des partenaires ou intervenants qui pourront répondre aux questions abordées et que nous appelons "Joker".
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Précision ( si autre )
A la demande d'un partenaire local, un dîner quizz thématique peut être mis en place en partenariat (collège et infirmière scolaire - planning familial ...)
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Une action dîner quizz a pour objectif de :
- sensibiliser le public sur des questions de santé,ou autre, dans une ambiance ludique et conviviale.
- provoquer des minis débats entre les participants et les inciter à réfléchir sur le thème proposé.
- présenter des référents : santé, médico-social, juridique … qui sont ainsi connus des participants et peuvent être des relais futurs suivant les besoins.
-permettre des rencontres et ainsi croiser les regards et casser des représentations.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- ARS
- CARSAT
- Conseil départemental
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Les thèmes choisis répondent aux éléments de diagnostic soulevés par l’équipe d’animation.
Exemple : Le dîner quizz « Relations et vie affective » a été mis en place car les professionnels ont fait émerger les constats suivants : Nombre important de grossesses précoces - Conduites à risques dans le nom respect de soi et de l’autre dans les relations sexuelles - Difficulté, voire impossibilité d’aborder la sexualité en terme de prévention entre les parents et les enfants du quartier - Méconnaissance du corps, de la contraception, non respect de l’autre,tendance à une recherche du plaisir immédiat hors du partage -Importance de l’image media - Problème du respect de la loi, etc …
Les quizz sont préparés en concertation avec les professionnels présents sur l’action : choix d’environ 20 questions.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
rémunération d'intervenants éventuellement selon les besoins
partenariats gracieux selon les thèmes
partage des frais entre partenaires
achat alimentation et fournitures d'activités
animation et coordination par le personnel du centre Social
petite participation financière des usagers
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
4 à 6 professionnels du Centre Social
2 à 4 intervenants spécialisés
4 à 6 bénévoles habitants
- Résultat sur le territoire
le dîner quizz mobilise davantage sur un thème choisi qu'une réunion ou une conférence
- Résultat pour le centre social
bonne participation des habitants
outil d'animation facilitant l'approche d'un thème parfois difficile avec les habitants
développement de partenariats dynamiques
- Résultat pour les habitants
40 et 50 habitants participent à chaque dîner quizz
permet des rencontres intergénérationnelles et ainsi croiser des regards et casser des représentations.
permet de rencontrer des professionnels de la santé, du juridique, du médico-social pour "désacraliser" certaines fonctions ...
apprendre en s'amusant
- Suite de l'action : Limites
tout thème peut être abordé de façon ludique et collective :
Novembre 2013 :
« Relation et vie affective »Prévention sur les questions de sexualité
1
CONSEIL DEPARTEMENTAL:conseillère conjugale et familiale
Joker sanitaire et social
1
CIDFF : Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des familles : juriste
Joker juridique
1
CDAG : Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit : infirmière de l’Hôpital de Manchester à Charleville-Mézières
Joker sanitaire et social
1
conseillère conjugale et familiale (indépendante)
Joker psycho-social
1
Centre Social Fumay : Référente santé
Joker culturel et sémantique
avril 2014 :
« Manger / bouger »
1
Educatrice sportive EPMM
Joker « Bouger » : activités physiques
1
Diététicien nutritionniste
Joker « Manger » : nutrition
Octobre 2014 :
« Cyber-risques »
1
CIDFF : Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des familles : juriste
Joker juridique
1
Maison des adolescents Charleville : psychologue
Joker psycho-social
1
Centre Social Fumay : coordonateurcyberbase
Joker Technique
- Suite de l'action : Perspectives
Autres exemples axés culture : février 2014 « Culture générale » - novembre 2014 « Les deux guerres »
reconduction en 2015 :
thème prévention routière
reprise du thème "relations et vie affective" en lien avec le collège classes de 3ème