Un besoin des familles du quartier identifié par les professionnels du Centre social

• Des parents qui inscrivaient leur enfant sans spécifier les difficultés inhérentes à un type de handicap de peur de se faire refuser l’accès aux loisirs

• Une équipe d’animateurs démunie pour prendre en charge ces enfants

• Une stigmatisation des parents et des enfants provoquée par l’échec de l’accueil de l’enfant et du renvoi de l’image de son enfant différent

   

  Une difficulté croissante pour les animateurs BAFA d’assumer la prise en charge de certains enfants du quartier, suivis par des structures spécialisées (Hôpital de jour, I. M. E., CMP…) ou sous traitement (Hyper activité) ou rencontrant de lourds problèmes de comportement. Il est observé également une augmentation de la proportion des enfants de moins de 6 ans parmi ce public (62% en 2013) et des enfants de tout juste 3 ans pas encore scolarisés.

   Face à ce constat et dans le souci de proposer un accueil de qualité pour les enfants du Plateau de Haye, nous avons souhaité œuvrer pour l’intégration sociale dans le champ des loisirs et des vacances, ce qui impose un renforcement des compétences du personnel, tout en affirmant l’intérêt et l’importance d’un regard non spécialiste, non thérapeutique. Cependant les besoins et les caractéristiques des populations concernées peuvent appeler le concours de partenaires spécialisés et de personnes ressources sur le terrain.

  Afin de ne pénaliser aucune famille, aucun enfant et, respecter la LOI n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées qui prévoit dans ses dispositions générales que « Toute personne handicapée a droit à la solidarité de l'ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l'accès aux droits fondamentaux reconnus à tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté. » et que « A cette fin, l'action poursuivie vise à assurer l'accès de l'enfant, de l'adolescent ou de l'adulte handicapé aux institutions ouvertes à l'ensemble de la population et son maintien dans un cadre ordinaire de scolarité, de travail et de vie. Elle garantit l'accompagnement et le soutien des familles et des proches des personnes handicapées ».

Résultats et changements attendus:

• Modifier le regard des autres enfants et de leur famille face au handicap en développant des notions de tolérance et d’acceptation de la différence ;

• Reconnaître chaque enfant avec ses particularités sans stigmatisation en partant de ces capacités et non de son handicap ;

• Adapter et améliorer les réponses proposées par les équipes pédagogiques aux besoins spécifiques de ce public, en mettant à leur disposition des compétences professionnelles et des outils complémentaires ;

• Privilégier un accompagnement global de la famille par des temps de synthèse régulier ;

• Consolider le partenariat avec les structures spécialisées et le lien avec les familles.

Un  contexte économique et social fragilisé sur le Plateau de Haye qui s’accentue depuis plusieurs années. Ceci a des répercussions sur la gestion du quotidien et en particulier sur celle du logement. La problématique du logement englobe aussi bien la gestion des énergies, le tri des déchets, l’entretien, la gestion du budget, l’aménagement et l’appropriation des lieux de vie.

Le logement est une préoccupation majeure des familles puisqu’il représente le premier de poste des dépenses.                       

Les familles rencontrent de nombreux questionnements  et expriment le besoin d’être informées : démarches à effectuer, paiement des factures, entretien…  Une gestion difficile du logement peut avoir diverses conséquences : difficultés financières, sentiment de mal-être, baisse de l’estime de soi, problèmes de santé, relations familiales dégradées.

Pour pallier à ces difficultés les familles mobilisent du temps et de l’énergie, ainsi  les préoccupations liées au « bien-être » dans le lieu de vie sont parfois reléguées au second plan. 

Dans le cadre d'un financement  PDI, l'atelier a pour objectif de convaincre des habitants , et notamment en précarité de leur capacité à oenser, à dire, à exprimer , à argumenter un point de vue..et à reprendre confiance en soi, à retrouver l'estime de soi, non simplement sur la base du paraitre, mais aussi sur la base de l'etre.

Favoriser le vivre ensemble : les loisirs et la culture sont de bons vecteurs du vivre ensemble

Valoriser les adhérents et leur activité d'une manière originale

Participer au 40ème anniversaire de l'association

Fédérer les adhérents des différents ateliers et leur permettre de s'impliquer davantage dans la vie associative

Travailler en direction des jeunes les plus "dé-socialisés" ET les autres.

Constat d'un isolement de ces jeunes vis-à-vis des opportunités.

Souci de renforcer leur capacité à se projeter et à agir.

Favoriser leur insertion sociale.
 

Le projet Poulailler à Nomade du Club Nature est né de la volonté à initier les enfants à la complexité et à la fragilité de la nature et de transmettre l'envie de la protéger. les enfants découvrent et comprennent les enjeux environnementaux du passé, de notre époque et de l'avenir.

le projet Poulailler porté par les enfants et les familles vise à les responsabiliser sur la gestion de l'élevage, de comprendre et de mettre en pratique une réponse aux besoins des animaux dans le respect du monde animal.

• Favoriser le travail en réseau avec les acteurs locaux notamment associatifs et politiques (mairie, communauté de communes), la rencontre avec et entre des associations, des collectivités territoriales, des services relevant du champ social pour valoriser :

• Des structures, par un travail partenarial autour d’un événement fédérateur favorisant l’information, la communication et la prévention
• Un territoire, par la promotion de l’identité locale et de ses projets

Les professionnels constatent aux quotidien que de nombreux habitants des Qartiers Politique de la Ville Teisseire Abbaye Jouhaux Malherbe maitrisent mal l'informatique (taux de chômeurs, de non-diplômés, de familles monoparentales, de ménages non-imposés sur le revenu, d'étrangers 2 fois plus important que sur le reste de la commune).  Dès lors, mettre à leur disposition un lieu de proximité, fonctionnel,  doté d' un accompagnement personnalisé, permet de lutter contre les inégalités dans l'usage et l'accès au numérique

Objectifs :

• Accompagner les habitants dans la mise en place d’un projet à destination d’un public parents-enfants.

• Restaurer, améliorer la communication et les échanges entre parents et enfants en les amenant à avoir des loisirs ensemble.

• Partager un temps de convivialité et d'échanges.

• Permettre aux familles d’un même quartier de créer du lien.

une recherhce d'ouverture de l'ehpad vers l'extérieur, 

une volonté du centre social d'aller vers des publics ne fréquentant pas la structure.

un renforcement de l'intergénération,

le développement du sentiment d'utilité sociale chez les bénévoles du centre social

Cette action a été mise en place pour répondre au besoin de la prévention de la délinquance et dans le cadre de prevention des addictions

Le public du quartier, composé de familles d’origines ethniques variées possède un accès limité à la
lecture et à l’écrit. Les besoins repérés par la bibliothèque et les écoles du territoire sont
essentiellement liés au manque de vocabulaire des enfants dans leur processus d'apprentissage de la
langue française : la cohabitation de deux langues (une à la maison et une autre à l'école) amène
souvent au mélange des mots pour les plus petits. Outre les origines des familles, le niveau scolaire
des parents et leur capacité à apporter une base d'apprentissage à leurs enfants fait également
souvent défaut.
Ainsi, la mise en place d'un projet autour du livre par la bibliothèque permettrait de répondre à un
besoin d'aide cognitive par le jeu, la lecture et l'oralité.

La Cité du Soleil regroupe 136 familles dans une des dernières cités d'urgence de Dijon. La plupart d'entre elles sont issues de l'immigration (80% Maroc). Cette cité, bien connue des dijonnais, présente un phénomène assez important de repli communautaire et c'est aussi un quartier connu pour abriter diverses délinquances.  On y trouve les loyers les plus bas de Dijon. Dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, les familles doivent être relogées de façon éclatée dans Dijon.

Le projet devra prendre en compte divers paramètres :

- l'augmentation inévitable du loyer des familles dans leur nouveau logement.

- Leur difficulté à se séparer pour être réparties dans divers quartiers de Dijon

- Leur histoire personnelle après 50 années de vie dans cette cité où les enfants sont nés, certains se sont mariés etc...

- Quelles familles souhaitent revenir sur ce quartier une fois qu'il sera reconstruit ? et leur sera-t-il possible d'assumer un loyer en hausse ?

- L'accueil de nouveaux habitants dans le quartier.

Constats de partenaires institutionnels

Le Centre Social a développé depuis quelques années un travail  auprès d'un groupe d'hommes, en grande souffrance, afin de lutter contre leur isolement social et familial, mais aussi de les amener vers le soin.

Parce que ce travail social et d'animation ne peut pas suffire, et qu'il est absolument nécessaire de le compléter par un autre mode d'intervention de type sanitaire pour mieux prendre en charge ce groupe,une dynamique innovante de coopération entre le centre et le Centre Médico Psychologique de la Ville a été impulsée.

Cette action a été mise en place à la demande des habitants qui nous ont fait part de leur souhait de faire vivre le Carnaval sur leur commune.

Des habitants et des Services Municipaux (Centres de Loisirs et Centre Social) ont travaillé ensemble pour proposer un temps convivial, festif et chaleureux au profit de tout les longviciens.

L'équipe du Centre Social a souhaité se rapprocher des habitants afin d'être encore plus à l'écoute de leurs besoins et des réalités du territoire. Par cette action, les temps d'échanges et de rencontres entre professionnels et habitants sont favorisés. A de nombreuses reprises le Thé-Café a alors été propice à l'émergeance de projets novateurs à l'initiative de ces derniers. Par ailleurs, cela a permis de lutter contre l'isolement de certains et de créer des solidarités entre des personnes issues de quartiers et de communautés différentes.
 

Cette action à vu le jour en vu de réduire la fracture numérique.

Cette action a été mise en place dans le but de rompre l'isolement en proposant des temps conviviaux autour de la cuisine. De cette manière, le lien social entre les participants est favorisé.

Par ailleurs, cette action a permis de sensibiliser les habitants aux règles d'hygiènes et à l'équilibre alimentaire, avec la santé comme priorité.

Soutenir la démarche parentale et améliorer la relation parents/enfants

Le diagnostic de territoire a révélé un manque de services et alarme sur des indicateurs en matiere de précarité et de sentiment d'abandon assez significatif.

Le centre social avec le soutien de la ville de Douai, modernise son accueil.

Chemin faisant, la vie réserve parfois de mauvaises surprises. D’une rupture familiale, de la maladie, de la perte d’emploi, ou tout simplement d’un déménagement peut découler l’isolement, la solitude subie.

L’étude de la Fondation de France « les solitudes en France en 2010 », complétée en 2011 par « l’impact de la pauvreté sur la vie sociale », nous montre l’ampleur du phénomène. Elle démontre également la corrélation entre niveau de revenu et capacité à se constituer un réseau social. La multiplication des réseaux sociaux virtuels n’a pas modifié cet état de fait.

À CheminS Faisant, depuis plus de 10 ans, mille deux cents de ces exclus des réseaux sociaux, virtuels ou non, ont trouvé auprès des bénévoles et de la salariée du projet chaleur, écoute et soutien. Ils ont noué des relations amicales et d’entraide avec d’autres. Ils ont initié des démarches pour (re)devenir acteurs de leur vie.

Le premier objectif est la lutte contre l’isolement.

Cela implique d’organiser et d’animer un accueil qui permette à chacun d’exprimer ses problématiques dans l’immédiateté. La convivialité et les capacités d’écoute de l’équipe accueillante, doivent favoriser les dynamiques d’entraide en permettant à chacun de développer des relations de quartier, en faisant accepter les différences et en valorisant les compétences de chacun.

La relation que l’équipe est amenée à mettre en place avec l’accueilli est protégée par le principe de l’anonymat. Les personnes qui fréquentent CheminS Faisant ne se dévoilent que dans la mesure où elles peuvent leur faire confiance : ce qu’elles leur disent demeurera une confidence. L’anonymat n’est (partiellement) rompu qu’à la demande expresse d’une personne qui désire se faire accompagner dans telle ou telle démarche auprès d’un partenaire (mission locale, CIAS, etc.).

Par ailleurs, afin que le projet ne soit pas lui-même isolé, les salariés sont attachés au Centre Social du quartier Vienne géré par l’ALCV. En outre, ses acteurs participeront à des réseaux de solidarités et de soins de l’agglomération.

Le second objectif est le développement de la mixité
La multiplication des réseaux de liens sociaux est un facteur de prévention de l’isolement. Connaître des personnes d’origines ethniques et/ou sociales différentes dans le respect de la laïcité est un facteur de cette multiplication.

CheminS Faisant doit donc se situer sur un axe utilisé par tous car les animateurs doivent connaître le maximum de personnes dans le quartier. Ce faisant, ils pourront inciter les personnes enfermées dans leur isolement à le rompre. L’équipe doit y animer des échanges de compétences en organisant des activités collectives où chacun puisse trouver sa place en fonction de ses capacités.

Le troisième objectif est la responsabilisation des accueillis.

Les accompagnements doivent se faire en réponse à un besoin ET une demande. Un accueillis peut avoir par exemple besoin de se faire soigner, s’il ne le demande pas, l’équipe ne fera pas de démarche. Ce qui n’exclut pas de sensibiliser l’accueilli à son besoin de soin.

L’équipe doit favoriser l’autonomisation vis à vis de la structure. Il faut rendre les accueillis en capacité d’engager une démarche de socialisation en dehors des heures d’animation.

L’équipe doit se soucier de la capacité des accueillis à assumer la vie quotidienne, tant sur le plan général de la santé que sur le plan de la gestion.

Pour atteindre ces objectifs, nous nous appuyons sur 3 leviers qui constituent notre projet d’action : l’animation, la médiation et la prévention.

Le projet d’animation doit concerner tant l’espace que la programmation.

Nous devons aménager des espaces favorisant les échanges, tout en proposant des activités vectrices de relations interpersonnelles.

Nous proposons des activités individuelles qui devront conduire à des réalisations de groupe. Également, l’organisation de manifestations doit permettre à chacun de valoriser ses compétences. Cette démarche de l’individu au groupe pourra s’appuyer sur des activités extérieures. L’ouverture devra être privilégiée en associant  les commerces et les habitants voisins.

Si les freins à la rencontre sont trop persistants, nous pouvons spécifier un ou plusieurs créneaux pour des publics spécifiques (familles, moins 25 ans …).  Quoi qu’il en soit, nous proposons une pédagogie différenciée afin d’adapter les activités aux capacités physiques et de compréhension de chacun.

Les actions de médiation consistent à accueillir les individus  anonymement et dans leur globalité. C'est à dire qu’à CheminS Faisant, nul besoin de décliner son identité ou de formalités pour bénéficier de chaleur. Nul besoin de déterminer un problème particulier pour bénéficier d’une écoute. Nul besoin de parler pour se poser. L’équipe doit être disponible mais non intrusive. Il n’est également pas nécessaire d’être dans une case administrative pour bénéficier d’aide et d’orientation, que ce soit pour l’accomplissement de formalité, pour la rédaction d’un document ou pour un accès à l’information. Ceci implique que nous ayons suffisamment de place pour organiser un espace d’écoute relativement confidentiel.

La réussite de cet accueil est un préalable incontournable à développer la capacité de lier connaissance.

Le but étant de permettre à chacun d'être en capacité de s'organiser une vie sociale, CheminS Faisant n'est pas ouvert 24H/24 et 7J/7. L'équipe accompagne ceux que ces fermetures angoissent à organiser avec d'autres leurs temps libres. Ce faisant, des groupes de solidarités se mettent en œuvre, chacun veillant à la santé de l’autre. Cette proximité crée également des projets de groupes autour des évènements sur l’agglomération.

Sur le plan de la prévention, nous nous attachons à développer des actions de sensibilisation et d’information de santé.

Nous disposons pour cela d’outils variés. L’ALCV gère le planning des douches publiques. L’ALCV dispose d’animateurs techniciens en mesure de proposer des animations développant la conscience et l’estime de soi.

Nous accentuons nos actions en partenariat avec des partenariats pour des informations diverses de santé (bilan de santé, dentiste…)

Notre projet permet également de travailler avec les personnes susceptibles de basculer dans une précarité extrême en les repérant, et en leur proposant de l’aide avant le basculement. Avec CheminS Faisant, nous facilitons la mise en relation entre la personne en cours de rupture sociale ou en situation d’empêchementet les institutions susceptibles de les aider.

Réciproquement, certaines institutions orientent leurs usagers vers nous afin qu’ils trouvent de la chaleur et une ouverture aux autres. En participant à CheminS Faisant, nombreux sont ceux pour qui la confiance est restaurée. Ce faisant, en quittant le lieu, ils deviennent aptes à redistribuer cette humanité.

Enfin, l’équipe de cette action organise des relais de vigilance entre accueillis. Ainsi, il ne se passe pas une semaine sans qu’un accueilli n’ait eu un contact, voir une discussion avec quelqu’un, à moins qu’il n’exprime son refus.

Cette solidarité s’affiche également lorsqu’il s’agit de véhiculer une personne à partir ou en direction des quartiers nord de la ville.

Cet atelier alliant à la fois sorties découvertes et temps d’activités vise à développer la relation parent/ enfant avec comme support le loisir éducatif. Cet atelier doit permettre l’épanouissement de l’enfant et de l’adulte dans la relation qu’ils partagent. Le parent se rend également compte qu’il est possible de pratiquer des activités de loisirs ou des sorties peu couteuses avec son enfant. L’enfant voit son parent faire et prendre le temps de faire avec lui, l’enfant montre à son parent qu’il est capable de, ce qui permet d’établir ou de rétablir une relation saine.