Il s'agissait tout à la fois de proposer des situations expérimentales dans le cadre scolaire à des jeunes souvent en difficultés pour leur permettre de rencontrer un public, mais aussi pour permettre de répondre à la sollicitations des seniors en matière d'apprentissage technique .

La période Covid a mis en avant et renforcée les disparités d’accessibilité au numérique. Nous faisons face à une dématérialisation qui s’accélère, et parallèlement des difficultés de certains habitants dans l’utilisation du numérique pour réaliser ses démarches administratives, rester en lien avec leurs proches...

Rendre le numérique « capacitant », c’est en ce sens que le Centre Socioculturel travaillera à partir de 2021. Des actions sont déjà menées pour permettre au plus grand nombre d’accéder au numérique, de mieux le comprendre, le prendre en mains et ainsi limiter les disparités et gommer les fragilités. Le CSI souhaite donner une autre envergure à ce projet. Aujourd’hui, l’ensemble de nos actions sont « les unes à côté des autres ». Il nous permettra de regarder le numérique d’une façon globale, transversale et d’ouvrir le champ des possibles, trouver de nouveaux partenaires, s’associer aux acteurs locaux…

Nous souhaitons donc clairement afficher et développer cet accompagnement au numérique en direction des habitants. Nous développerons donc une approche collective et individuelle (nouveauté), afin de répondre aux demandes des habitants.

Le numérique est aussi un espace d’accueil, un prétexte à pousser la porte du centre. Nous tenterons d’intervenir en proximité avec le territoire, en prenant en compte l’espace communal. Pour ce faire, nous attacherons une grande importance à maîtriser et être en veille sur ce qui est déjà organisé afin d’informer et orienter aux mieux les habitants sur cette question du numérique.

Les activités collectives mises en place sont organisées par des bénévoles accompagnés par un professionnel du centre : ces habitants restent très actifs dans « le faire » mais aussi dans la réflexion pédagogique et donc dans la manière d’accompagner les habitants concernés par cette problématique. Ce projet d’accessibilité numérique donne donc du sens à leur investissement tout en prenant en compte la création de liens, entres eux, mais aussi, avec les participants des cours (la question de l’utilité sociale des bénévoles est, à ce niveau, importante). D’autre part le lien avec les collectivités (communes), est à développer sur cette approche de proximité de soutien aux pratiques numériques.

• Le numérique prend aujourd’hui une place de plus en plus centrale dans l’organisation et la transformation de la société. Cette « transition numérique » est perçue comme une opportunité de développer de nouveaux outils au service de tous. Cependant le numérique peut-être facteur d’exclusion s’il y a une absence d’accompagnement dans les usages. On évalue en France que 13 millions de personnes rencontrent des difficultés avec le numérique.
• Cette « transition du numérique » est accélérée par l’ambition gouvernementale d’une dématérialisation à 100% des démarches administratives à l’horizon 2022. Cette échéance donne un coup d’accélération à la nécessité d’une médiation numérique pour accompagner tous les individus dans ce nouveau modèle de société.
• La fracture numérique se mesure tant d’un point de vue de l’outil, que de l’usage. Il ne suffit pas de pouvoir se payer un ordinateur et une connexion internet, mais aussi d’être capable de s’en servir.
• L’utilisation d’Internet révolutionne notre mode de fonctionnement quotidien, les moyens de communiquer, les liens sociaux. Il en découle des questions de prévention : quelles sont limites, comment utiliser les applications Internet de façon lucide, à partir de quand passe-t-on trop de temps devant les écrans… ? Ces questions se posent principalement pour le jeune public.
• La fracture numérique entraine l’exclusion sociale. Faire ses démarches administratives, inscrire ses enfants à des activités sportives, payer la cantine scolaire…avec la multiplication des démarches en ligne et la dématérialisation des services publics, avoir accès à internet est indispensable. Pourtant les freins sont nombreux et pour beaucoup de personnes, la barrière de la langue pour les personnes d’origine étrangère, l’âge, la situation économique, sont autant de facteurs discriminants.
• Le confinement que nous venons de vivre récemment, démontre l’importance du numérique dans la communication avec nos proches, mais également avec les institutions.
• Nous avons régulièrement des demandes d’habitants pour leurs démarches administratives, faire un CV, imprimer des documents reçus depuis leur smartphone.
• Les seniors qui fréquentent le Centre Social sont très demandeurs pour apprendre à utiliser leur ordinateur. Comment envoyer des mails, comment envoyer ou lire les photos envoyées par la famille, comment naviguer sur le net… ? Ils ont également certaines appréhensions avec l’outil numérique, peur de se faire pirater, peur de ne pas savoir l’utiliser correctement.
• Les enfants que nous accueillons dans le cadre du CLAS notamment ne sont pas tous équipés d’ordinateurs à la maison. Cela creuse les inégalités et l’accès à l’apprentissage.
• Les familles qui fréquentent le Centre Social exprime ne pas être à l’aise avec l’informatique. Les causes les plus souvent exprimées :

La méconnaissance de l’informatique, la complexité des sites : les sites qui se ressemblent (j’ai des difficultés à trouver le bon site), les mots de passe pour chaque compte, le blocage des comptes, la difficulté des tâches numériques, peur de perdre le réseau, ne pas avoir le bon matériel numérique, ne pas avoir un outil informatique, ne pas maîtriser la longue française, le langage administratif est difficile.

Le centre social accueille un certain nombre de parents, notamment des femmes, dans des situations de vulnérabilité, de précarité ou vivant un certain isolement social. Leur situation sociale, économique ou professionnelle, ne leur offre pas un accès facilité à des espaces (espace de travail, activités source de lien social…), où ils peuvent échanger entre pairs, confronter leur modèle éducatif, partager leurs questionnements.Aussi, nous avons pu constater que ce public a des difficultés afin d’accéder à la culture, à sortir du quartier et à s’inscrire dans une dynamique d’ouverture.

Lors de nos échanges avec ces familles nous avons constaté une forte demande, de leur part, d’un lieu ou d’un atelier où ils puissent s’exprimer entre parents.

Les effets attendus :

• Echange entre les participant(es) : attitudes avec moins de replis, moins de méfiance
• Discutions entre les personnes de culture et d’origine différentes
• Sensibilisation à la culture, la citoyenneté, diversité des actions
• Faire et fabriquer pour soi
• Partager ses centres d’intérêt, ses compétences et en faire profiter l’autre.
• Accentuer l’implication active dans les ateliers : proposition d’atelier, recherche de thématique, de sorties Etc. …
• Les individus trouvent un espace de vie sociale et sont moins isolés dans leurs problématiques
• Les individus s’expriment librement autour de leur modèle éducatif, verbalisent leurs difficultés avec leurs enfants, ados

Contexte général : La question  de l’interculturalité et de la différence est essentielle dans notre société.

L'actualité politique et sociale nous rappelle régulièrement que notre histoire a construit des représentations de l'autre, des stéréotypes qui restent encore actifs au sein de notre société et qui témoignent d'un malaise à se regarder et à se penser comme une société plurielle.

Contexte Local : On peut observer que les familles/habitants ont besoin de reconnaissance dans leurs spécificités culturelles, tout en témoignant un besoin de « vivre ensemble » notamment avec son environnement proche. Il apparait que ces personnes souhaitent être acteur, c’est-à-dire impliqués et concernés, dans cette démarche de lien social et de respect mutuel.

Selon l’histoire personnelle et l’origine culturelle, il peut exister des décalages sur les modèles familiaux qui génèrent parfois des incompréhensions et/ou des conflits de légitimité. Pour autant, il existe peu d’espaces où ils peuvent partagés et valorisés leurs us et coutumes, leurs compétences ou tout simplement s’exprimer. De par ses missions le CS accueille des familles d’origines culturelles diverses. Pour certaines leur parcours migratoire et histoire familiale les placent en situation de vulnérabilités, d’isolement social voire de précarité. Ces trajectoires familiales ne sont pas sans conséquence pour les enfants qui se heurtent à des repères différents, voire antagonistes. La situation sociale, économique ou professionnelle, de ces familles ne leurs offrent pas un accès facilité à des activités source de lien social, d’inter culturalité et de créativité, où ils peuvent échanger entre pairs, confronter leur modèle éducatif, partager leurs questionnements.

Lors de nos échanges avec ces familles nous avons constaté une forte demande, de leur part, d’un lieu ou d’un atelier où ils puissent s’exprimer entre parents sans être forcément stigmatisé ou jugé, soit un espace neutre. Il semblerait que ce besoin se soit amplifié avec le contexte de la crise sanitaire car les demandes sont de plus en plus importantes.

Les effets attendus s'articulent autour de la déconstruction des préjugés, travailler sur l'altérité, et permettre à chacun de s'exprimer sans frein ou honte sur ses pratiques pour tendre vers une reconnaissance sociale et de leurs compétences parentales quelles que soit leur origine sociale ou culturelle. A plus court terme, les objectifs de l'accès aux loisirs, à la culture et rompre l'isolement social/familial sont visés.

Faire découvrir puis habituer le jeune enfant :

• A l’enseignante, le personnage central de l’école pour les enfants, son repère humain
• Aux locaux : la salle, les outils de l’école, les jeux et jouets,les différents déplacements, les différents repères visuels
• Au rythme de l’école : les différentes séquences d’activités manuelles, de chant, de lecture, de pause-pipi, de repas

• Par une séparation très progressive, le préparer psychologiquement à sa future rentrée en Petite Section de Maternelle
• Par un accueil individualisé et un environnement soigné et adapté, le rassurer et le valoriser sur ses propres compétences, à son rythme personnel
• Pour l’enseignante, découvrir les besoins et capacités des tout-petits, aidé par les compétences spécifiques de l’EJE

Les plus de 13 ans sont difficiles à toucher en centre-ville plusieurs raisons :

• Ils n’ont plus besoin du « mode de garde » et sont souvent déçus des accueils collectifs de mineurs
• L’offre de loisirs est importante en centre-ville, il n’y a donc pas ou peu d’intérêt pour eux à venir sur la MDQ
• Les différences socio-culturelles sur le territoire, ne permettent pas une mixité sur les activités de consommation du centre-ville. Certaines familles sont en grande difficulté financière.

• Les jeunes en troisième qui ne profitent pas du réseau parental ont beaucoup de mal à trouver un stage
• propositions en direction des + de 13 ans sur des journées  lors des vacances scolaires avec un forfait pour les familles de 10 €/année

Cette action a été mise en place pour permettre aux différents acteurs et aux habitants de savoir ce qui se passait sur le territoire. Pour les écoles, il était question de changer les représentations que portaient certains habitants sur certains groupes scolaires. 

L'idée de partir des actions vécues par les élèves, les adultes, les jeunes, les aînés, permet de valoriser chaque parcours. Nous avons été accompagné par un journaliste du Ravi qui nous a convaincu d'adjoindre un portrait d'habitant dans chaque numéro. Comme le centre social a entamé une démarche d'aller vers les habitants depuis maintenant deux ans, ( cf fiche actions "les pépites du Canet"), cela nous a paru en effet judicieux de valoriser le parcours d'un habitant à chaque numéro.

Cette gazette est fortement appréciée des partenaires, des écoles, des élèves, des enfants, des jeunes, des adultes, des associations car elle donne une image positive de cette partie du 14ième arrondissement . Cela met en lumière la belle dynamique et les différentes initiatives qui méritent d'être mises en avant.

Au départ c'est l'axe prévention qui à guidé les professionnelles du centre social, avec le jardinage  pour une alimentation santé... de jardins familiaux pendant 10 ans nous nous réunissons aujourd'hui autour du cultivons ensemble. Apporter une aide aux "petits budgets" mais également lutter contre le gaspillage textile dans une démarche citoyenne et environnementale et la boutique solidaire est née, ouverte à tous sans condition. L'aide alimentaire est accompagné par les services sociaux pour un projet adapté aux familles.

Ces points de rencontre mobilisent des bénévoles, hommes et femmes, jeunes ou moins jeunes retraités, actifs à temps partiel, parfois anciens bénéficiaires, pour se "sentir utile" participer à une action qui à du sens, en proximité et en collectif.

Pour les attendus ou résultat, l'implication des uns et des autres est un acte positif. Pour certains la remobilisation sociale et/ou économique (nous travaillons de concert avec un Espace Emploi Formation) est également un point positif,... pour d'autres, bénévoles: femmes retraités, vivant seule, les liens sociaux crées et le sens donnée sont porteur de dynamique....

Le premier but de cette action était de ne pas perdre les stocks du café associatif suite à sa fermeture administrative au mois de mars. Dans un premier temps, seuls les achats faits pour la marche normale du café ont été utilisés. Ensuite, les produits du potager et les surgelés ont été mis en oeuvre.

Au fil du temps, les bénévoles ont réalisé que ces "petits" dons pouvaient avoir une véritable utilité sociale. Un autre partenaire a donc été recherché et l'association Léa et ses bénéficiaires ont rejoint cette action. Ici, il s'agit de femmes, seules ou avec leurs enfants, victimes de violences intra familiales.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». La santé est prise en compte dans sa globalité ainsi associée à la notion de bien-être.

Le contexte actuel et les épisodes de confinement successifs fragilisent la santé physique, sociale et mentale de tous. La crise sanitaire liée à la Covid 19 a plongé de manière inédite les Français dans un état d’anxiété permanent et a exacerbé nos maux : inquiétude pour sa propre santé et celle de ses proches, difficultés professionnelles, isolement social lié aux restrictions de sortie, sensation de privation de liberté, dépression, insomnie, perte de confiance en soi, etc.

Toutes ces problématiques ont des conséquences néfastes sur notre santé, bien trop souvent négligées. Prendre soin de soi est parfois très loin des préoccupations quotidiennes, d’autant plus que les structures pratiquant des soins dits de « bien-être » ne sont pas forcément présentes sur des territoires comme le quartier de la Californie.

Cette action a été mise en place pour deux raison majeure.

La première : promouvoir la participation des habitants en donnant à ces derniers la possibilité de trouver une place au sein de la cité, en les laissant devenir des acteurs à part entière, au coeur d'un projet.

La deuxième : satisfaire une demande sociale, un besoin identifié en :

- apportant une réponse à des habitants qui pratiquent des activités au centre social et qui sont en recherche de temps détente et d'évasion,

- proposant une alternative sociale aux personnes en situation de fragilité et ou d'isolement,

- donnant la possibilité à des parents de se ressourcer seuls ou avec leur enfants.

L'action a débuté lors des confinements de week-end (novembre 2020).

En raison du contexte sanitaire les familles ne pouvaient plus avoir accès à la bibliothèque (et aucun autres lieux culturels) et avaient très peu de contacts entres elles.

Le Centre Social a cherché à maintenir le lien avec les familles et entre les familles.

L'objectif était également de soutenir les parents, qu'ils puissent proposer à leurs enfants des activités ludiques et enrichissantes.

Au vue du contexte il s'agissait également d'apporter un peu de joie de légèreté au sein des familles.

Ce projet se veut, dans un contexte sanitaire particulier, donner une bouffée d'oxygène et des sourires et créer du lien ou rester en lien avec nos usagers, les familles et la population, avec un accent donné aux personnes isolées, en difficultés.

L'objectif principal est de leur permettre de maintenir un lien vers l'extérieur et de s'exprimer au travers de défis qui se veulent être stimulants et amusants.

Objectifs

1/ Initier les habitants du quartier au journalisme et à la fabrication de l'information ;
2/ Soutenir l'expression citoyenne des habitants ;
3/ Fédérer et créer du lien autour d'un projet commun ;
4/ Participer à la réflexion collective sur l'évolution de la ville et l'aménagement de la place sur lequel est implanté la structure en particulier.

Résultats attendus

1/ recueillir la parole de chacun et de tirer le bilan de l'implication et des bénéfices apportés par le projet.

2/ découverte des médias et évolution de leur appréhension voir au regard de ce que les participants auront appris au cours du projet, aux difficultés rencontrées, à leur volonté de s'impliquer sur leur territoire en tant que citoyen, à leur envie de continuer à participer à la création d'un média de quartier pérenne.

Si le projet est plébiscité par les contributeurs et les partenaires, il pourra être dupliqué sur les autres quartiers classés prioritaires dans le cadre des contrats de ville

1 – Les Objectifs pédagogiques: 

• Renforcement des apprentissages, de la culture, et / ou du sport.
• Rattraper le retard de certains enfants dû au confinement.

2 - Objectif social:

• Permettre aux enfants de vivre des moments enrichissants pendant trois semaines de juillet.
• Permettre à certains familles d’avoir accès à un dispositif de soutien scolaire gratuit

Le but de cette semaine est de remettre du lien entre les joueurs qui viennent. On se retrouve entre enfants, parents, grands-parents pour partager nos pratiques. C'est une façon très simple de remettre autour d'un jeu des personnes qui ne se rencontrent pas ou plus. Le jeu vidéo est une pratique "élitiste" en ce qu'elle crée des communautés très distinctes. Le retrogaming permet de réunir ces communautés et de dialoguer entre joueurs très différents: une grand-mère peut expliquer à des plus jeunes comment manipuler un jeu qu'ils ne connaissent pas. Les plus âgés reprennent l'initiative grâce à des jeux qu'ils connaissent pour les avoir pratiqués.

Les mamans les moins intéressées par l'action ont profité des installations du Zef (la cuisine) pour confectionner des gâteaux pour le goûter.

Jusqu'à lors les activités dédiées aux séniors se tenaient de manière éclatées et sans souci de lien cohérent.

Les personnes pouvaient et peuvent encore intégrer les activités selon leurs souhaits et leurs appétences pour les sujets ou l'activité proposée.

En regroupant plusieurs des activités sous un même projet, le centre social redéfinit le fil conducteur, les objectifs communs et les outils d'intervention les plus adaptés.

L'objectif du Club Nature est de sensibiliser les enfants du quartier à la nature qui se trouve autour d'eux, les animaux comme les végétaux et l'importance de la protéger.

DIAGNOSTIC :

• Besoin de repérage, d’identification des lieux ressources et d’accueil du secteur dédiés au soutien à la parentalité, par les familles déjà installées sur le quartier ainsi que les nouvelles arrivantes. (Rencontre de professionnels, découverte de structures, d’associations…)
• Besoin pour les familles d’avoir des temps et des espaces d’échanges entre elles, avec des professionnels sur leur quotidien en tant que parents.
• Besoin pour les familles de temps de partage inter et intra-familliaux par le biais d’animations, d’ateliers.

OBJECTIFS :

- Identifier, recevoir, écouter, informer et accompagner les parents dans leur rôle éducatif, leur quotidien et leur vie sociale.

- Faciliter les échanges inter et intrafamiliaux, en créant des espaces de partages au moyen de diverses ateliers et animations destinés aux familles du quartier.

- Promouvoir les espaces d’accueil, de ressources ainsi que les différents professionnels et métiers liés à la parentalité et la famille.

- Valoriser l’enfant et les parents dans leurs capacités respectives.

- Rassurer les parents sur leurs capacités et compétences parentales et éducatives.

- Permettre aux parents d’exprimer leurs besoins, leurs questionnements, leurs appréhensions, leurs expériences dans un environnement bienveillant.

- Valoriser le parent en tant qu’individu à part entière, l’aider à sortir de son unique rôle parental et à s’accorder des temps propres à ses envies et ses besoins.

Après le confinement, plusieurs canaux d'informations ont été mobilisés pour rapprocher un public : confiné et dont les activités scolaires, étudiantes, associatives, sportives et sociales ont été largement impactées.

Comment éviter un public laissé face à lui-même et qui ne se mobiliserait plus sur ses centres intérêts passés ?

Comment revenir à une prévention à partir d'une approche plus ludique en contexte de vacances et de crise sanitaire ?

Notre projet d’accompagnement jeunesse est guidée par des finalités éducatives, qui visent l’inclusion sociale et culturelle dans une démarche de concertation et de coopération avec les parents, les enseignants, les associations culturelles et sportives, les partenaires socio-éducatifs du territoire. Il s’agit à la fois de proposer et d'animer des espaces d'expression et de légitimisation, ouverts à l’autre, à l’ailleurs, adaptés à leurs besoins d’expression, d’engagement et d’autonomie, pour construire en même temps avec eux les conditions d’épanouissement de cette citoyenneté.

L'e-inclusion est un enjeu social qui traverse aujourd'hui de nombreux champs et l'éducation aux médias et à l'information est essentielle dans ce sens où elle doit permettre aux enfants et aux jeunes de se saisir des clés du monde numérique afin de comprendre et de participer en pleine conscience de leurs choix et de leurs évolutions et s'en servir de façon intuitive, comme outil éducatif par exemple plutôt que de le subir en se contentant de consommer ce qui est fait et décidé ailleurs.

Les jeunes de nos quartiers baignent dans un environnement numérique à travers les réseaux sociaux notamment mais ils n'appréhendent pas toujours cet univers comme un espace régi pas des règles, celles de la société non virtuelle. Les géants du Net visent à développer des comportements de consommation et peuvent représenter un réel danger quand les rapports entre les jeunes utilsateurs (mais pas que) ne sont ni accompagnés, ni encadrés. Etre en capacité de décryper l'information, de discerner les sources fiables des fake news, de protéger son identité numérique, d'adopter un comportement citoyen… ça s'apprend. C'est un frein qui devient un défi qu'il faut relever afin que les jeunes puissent se servir de façon intuitive de ce monde de l'information, comme outil éducatif par exemple plutôt que de le subir en se contentant de consommer ce qui leur est proposé sans discernement ou "mode d'emploi".

Mais si cet univers est semé de chemins à risque, il présente également d'infinies possibilités d'apprentissages et d'acquisitions de compétences. La technologie et les réseaux sociaux sont devenus indispensables à notre quotidien.

Les nouvelles générations très captives sont vulnérables mais elles développent également un potentiel numérique créatif et cette appétence naturelle est un vrai levier pour avancer sur un parcours d'éducation au numérique, avec la communauté éducative qui entoure l'enfant et le jeune, le parent occupant bien entendu une place centrale dans cet accompagnement.

Nous nous sommes saisis de cet enjeu depuis plusieurs années: labellisation Cyber centre par la Région dès 2000, élaboration d'un extranet collaboratif avec des structures d'éducation et d'insertion du Versant Nord Est, habilitation sur le dispositif timp@ss, ateliers d'initiation, de création numérique, parentalité, projet de sensiblisation au Lycée et au collège sur l'identité numérique, animation de TAP Medi@TIC, projet tous connectés jeunes-seniors retenu par le FDI (fonds d'innovation), ateliers d'insertion E-compétences, labelisation centres sociaux connectés….Nous avons ainsi développé des compétences internes et constitué un réseau solide de partenaires associés avec lesquels nous travaillons dans une dynamique de recherche/action et de développement. Issus du monde de la recherche, de l'enseignement, de la formation, des TIC, des médi@s, de l'associatif, de la culture, de la communication et des pédagogies innovantes, les professionnels et les organisations avec lesquels nous cheminons sont issus d'horizons divers et nous travaillons en regards et pratiques croisés à la mise en œuvre de l'inclusion numérique par:

- L'EMI: Education aux médias et à l'information

- La culture numérique: temps d'information et d'échanges thématiques

- L'accès aux droits et à l'information: dématérailisation des démarches administratives

- L'identité numérique: prévention et sensibilisation à la protection des données

- L'initiation aux outils: ateliers d'usage des TIC

- La pratique créative et artistique: Arts numériques et visuels (story board, MAO, Vidéo..)

- La communication: pour rendre visible et audible la parole et les initiatives des habitants (journal, blog, enregistrements radio..)

- La valorisation des parcours et des compétences: serious game, folio, quizz, tests…

- La pratique "makers": cooding, repairs cafés numériques

La plus-value : Le projet permet de créer une dynamique entre les membres du groupe (soutien, entraide, cohésion de groupe) et sur le territoire (lien entre les partenaires).
Chaque participant est valorisé au sein du collectif.