Réalisation de 200 protections hygiéniques pour les jeunes femmes népalaises.

Accompagner un collectif de bénévoles dans la concrétisation d'un projet solidaire.

Nous avons choisi d'instaurer une rencontre conviviale avant chaques vacances de l'année.

Il s'agit de créer un moment joyeux de culture et d'intergénérationnel pour tous les publics accueillis au centre social; plus précisément les seniors, les familles, les voisins, les amis.

Nous ouvrons chaque soirée par une petite participation à la vie du centre (questionnaires, boîte à idées, présentation....).

Puis vient le temps du quiz (un écran/ Des Micros/Un vidéo projecteur/ Du temps de préparation). Il y a toujours une thématique.

Les personnes s'inscrivent en équipe et viennent avec un plat à partager (entrée/plat/dessert/Boisson).

Le quiz se joue en 3 sets.

Entre chaque set, les personnes dînent.

Nous avons deux présentateurs qui ont trouvé leur place pour animer la soirée.

Il n'y a pas toujours de lots à gagner.

Nous finissons la soirée souvent en musique ou en chansons.

Puis, en fin de soirée, tout le monde range.

Ces moments sont toujours attendus. Chacun y trouve une place. Des liens se nouent.

Création d'un vestiaire solidaire (Vêtements, matériel de puériculture, accessoires, vaisselles, linge de maison...) : 2 demies journées par semaine, des bénévoles réceptionnent les dons des habitants et ouvrent le vestiaire aux personnes qui ont des besoins. Le principe : je donne et je reçois.

C'est aussi un lieu d'échanges et de rencontre où l'on peut se poser et prendre un café, et qui permet à chacun de participer à son nveau à l'économie solidaire.

Le projet s’est construit avec l’aide d’un intervenant, pour venir nous faire découvrir le « street art ». Nous avons construit un groupe de jeunes autour de 3 axes différents pour effectuer un projet artistique en fabriquant une Mappemonde, un portrait de Gandhi et une création un peu plus libre à la salle ados sur des murs que nous avons ciblés au départ du projet afin de développer leur côté artistique. Dans un premier temps, la première séance, nous avons appliqué une technique en extérieure avec les bombes sur du film étirable afin d’effectuer de la découverte, utiliser une première technique et d’initier nos futurs artistes. Chacun a pu prendre ses marques délicatement, poser des questions et se familiariser avec le sujet.

Les 3 séances suivantes, nous nous sommes penchés sur la mappemonde pour bonifier un projet déjà mis en place à plus petit échelle sur le centre. De la création, à la recherche, jusqu’à l’élaboration, nos jeunes ont participé activement pour réaliser cette fresque murale. Content de leur première réalisation.

Ensuite, nous avons pris une séance pour réaliser le portrait de Gandhi, une personnalité marquante où en même temps que la réalisation se faisait, les jeunes se questionnaient sur le personnage pour en savoir plus. En parallèle, une activité était mise en place ou chacun a pu laisser parler son côté artistique avec la technique du pochoir en réalisant l’écriture de son prénom. Le dernier axe se situe vers la salle ados, ou le choix s’est porté sur quelque chose d’intemporelle, avec un fond paysage et plus précisément sur les saisons sur une vue panoramique. Une belle réussite et un beau rendu ou nous pouvons voir le découlement des saisons. Les ados ont apprécié cette action, en réalisant quelque chose qui va restait et où ils ont participé sur différents points.

Un projet où les ados ont pu découvrir et développer de nouvelles connaissances, apprendre de nouvelles choses et effectuer de belles réalisations. L’investissement, la concentration furent des éléments moteurs.

Pour les vacances de la Toussaint, nous avons voulu faire honneur et mettre en avant les actes citoyens en programmant deux semaines autour de cette thématique. Une semaine sur notre territoire et une semaine sur la ville de leur choix, afin de sensibiliser les jeunes, permettre l’échange, le partage, en les rendant acteurs par les démarches, les actions, en les valorisant dans leur travail et leur investissement.

Dans un premier temps, il a fallu sélectionner 7 actes citoyens : (rencontre citoyenne, intergénérationnelle, boite de réconfort, nettoyer un chemin, planter un arbre, réaliser un défi sportif et aider une association).

Ensuite, un tirage au sort fut effectué pour définir les binômes et l’acte citoyen qui devront mener. Après cela, chaque binôme a dû effectuer des recherches, prendre des notes et faire les démarches avec l’aide des animateurs pour rendre possible et réalisable leur action sur le territoire et sur Marseille. Chaque binôme fut porte-parole et meneur d’un acte à réaliser ou il a fallu aussi fédérer le reste du groupe pour l’accompagner à réaliser les actions et diffuser un peu de douceur.

Les enfants ont savouré ces quinze jours aux rythmes et à travers les différentes actions, ils ont créé du lien, ils ont dû s’entraider et accomplir de beaux actes tout au long de l’aventure. Les jeunes ne resteront pas insensibles par l’impact des actions et du séjour qu’ils ont vécu ainsi que les émotions que cela a procuré.

Les enfants de Cap’ Gray ont réalisé et diffusés une carte postale sur les réseaux sociaux afin de demander à recevoir des cartes postales de la France et du monde entier. A chaque fois que l’on recevait une carte postale, un des enfants la lisaient à voix haute à ses camarades. Ensuite ils devaient tous ensemble tenter de la placer sur un grand planisphère. Après chacun était libre de parler de cette carte, de ce pays, qu’il connaissait ou non

:  Nous avons effectués un partenariat avec le collège « Romé de l’Isle », pour une période d’expérimentation afin de sensibiliser les jeunes à bouger et à pratiquer une activité pour leur bien-être personnel. L’enjeu est de faire venir les jeunes par un engagement pérenne, en leur proposant quelque chose d’innovant et de ludique. Une action pour valoriser l’estime de soi, s’épanouir, d’effectuer une dépense énergétique par le jeu et de permettre les échanges.

Un cycle d’une heure par semaine est mis en place sur une période de douze semaines. Des séances avec différentes activités sont mises en place afin de trouver du plaisir à jouer, à se dépenser et éprouver du positif pour réaliser les objectifs.

A travers cette collaboration, nous cherchons à créer une émulation au sein du groupe afin que d’autres jeunes rejoignent les prochaines cessions et pour éviter la propagation de l’inactivité. Nous mettons en jeu une certaine dynamique à travers les rituels, les jeux, les animations pour créer une dynamique et une cohésion de groupe.

Un moment de partage, de découverte et d’attente très apprécié par le groupe.

Tout d’abord, nous avons eu l’idée d’effectuer un défilé de mode en faisant participer un maximum de personnes, pour réaliser différentes tâches pour construire ce défilé afin de valoriser les gens et les amener à participer à une action sur le territoire. En invitant à une mixité de tous genres et en contactant le référent du musée pour envahir les lieux, nous avons voulu rendre un attrait plus culturel à ce projet et faire déplacer des personnes moins habituées à ce genre d’endroit pour susciter l’envie et amener à la curiosité.

Ensuite, il a fallu établir un plan d’action pour découper les étapes et intégrer les gens au projet. Chaque participant avait un rôle pour le bon déroulement de la manifestation. Chaque action avait du sens pour monter ce défilé et tout le monde s’y est attelé pour un rendu de qualité. Entre la confection d’affiches, aller à la rencontre des boutiques, effectuer la communication, la partie maquillage, l’aide à la coiffure, mise en place du musée en salle de spectacle et d’autre actions... Tout le monde a pu rendre possible le défilé par leur investissement.

Découpé en deux soirées, les mannequins d’un soir ont pu déambuler avec un fond musical sous la conduite de la cheffe d’orchestre, dans les treize salles du musée avec les tenues que les commerçants graylois ont mis à disposition pour montrer les tenues, dans une ambiance conviviale et bienveillante.

Afin de permettre aux jeunes l’accès à la culture et que les parents soient fiers de leurs enfants.

La manifestation s’est déroulée le samedi 29 juillet 2023 sous la halle sauzay dans la ville de Gray. Un projet construit avec la participation de 20 bénévoles afin d’œuvrer pour mettre en place le premier festival country à Gray. Ce projet a pris du temps plus de 8 mois, avec les différentes actions que nous avons dû mener pour réaliser et mettre sur pied ce festival. Un projet énergivore, ou il a fallu avancer étape par étape avec son lot de bonnes ou moins bonnes surprises.

Cette journée s’est déroulée avec une programmation de 3 groupes d’artistes, (2 troupes régionales et 1 troupe nationale). Il a fallu tout d’abord préparer la halle en lui revêtant son habit de spectacle (scène, sonorisateur, parquet, + de quoi se restaurer et s’asseoir). A 15h, le 1er groupe est entré en scène pour permettre à de l’initiation, de la découverte accompagnée de la musique « Country ». Le groupe suivant a commencé à 17h30 pour entrainer le public venu en nombre pour regarder, danser sur les airs Country. Et pour finir en beauté à 20h30, le dernier groupe a sorti son habit de lumière pour embarquer le public avec eux. Une ambiance familiale, conviviale ou les gens sont venus en nombre pour passer une excellente journée, programmer une nouvelle édition et garder de très bons souvenirs.

Pour recueillir les envies et besoins des familles actives pour l’année à venir.

Tous les mardis matin (hors période de vacances scolaires), nous accueillons les mamans, les papas, les assistantes maternelles, ou grands-parents avec leurs enfants entre 0 et 3 ans.

Pour les familles, c’est un endroit qui permet de rencontrer d’autres familles, de partager ses expériences en tant que parents, de partager des moments avec son enfant.

Pour les enfants cela permet de rencontrer d’autres enfants, de créer des liens sociaux, de s’adapter à la vie en collectivité et de participer à son éveil par le biais d’atelier divers : chants, motricité, jeux, activités manuelles...

Dans le cadre de la CTG, le groupe sur la "Parentalité" a souhaité mettre en place une action sur plusieurs sites (LAEP, multi-accueil, micro-crèches, centre de loisirs maternel et élémentaire) autour de l'alimentation : "trucs et astuces: du petit pot à l'assiette". 
Une nutritionnitse a silloné les diférentes structures pour apporter son expertise en matière d'alimentation. Elle a donné des conseils aux parents pour proposer aux enfants une alimentation variée et équilibrée avec des astuces de recette ou de décoration d'assiette.

La mise en place d’un « ciné-débat » est une forme ludique et participative pour créer du lien social, débattre, sensibiliser et promouvoir un large public autour des Jeux Olympiques.  C'est l'occasion de permettre à chacun de se questionner et de s’exprimer sur les valeurs du sport dans le respect individuel et collectif.  
 

Les Olympiades de la Haute-Bigorre s'inscrit dans le cadre des "Jeux de Paris 2024". L'objetcif est de réunir toutes les écoles de la CCHB, d'inviter les élèves de CM1-CM2 à partager une journée de rencontre et de partage sportive. Cette journée est l’occasion de célébrer les valeurs du sport olympique et paralympique portées notamment par la Chartre Olympique : engagement, excellence, égalité, respect, amitié, inclusion et partage. 

Action à destination des parents solos, constituée de 8 mères. Groupe d'échange, d'entraide qui a permis la création d'outils concret, comme la gestion du temps, du stress. Les enfants sont pris en charge par une animatrice durant le temps consacré aux mères. Action en co-construction et co- animation avec le service social de la CAF.  

Actions majeures de prévention et mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation.

Dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine édition 2023, l’Association Culture Loisirs Education d’Offemont (CLE) a organisé vendredi 24 février 2023 à l'échelle de l’Aire urbaine Belfort - Montbéliard, une manifestation majeure portant sur la formation, la mobilisation contre les dérives sectaires, l’endoctrinement et les risques de radicalisation.

Genèse du projet :

Les attentats commis en France en 2015, 2016 ont mis à mal les principes de cohésion sociale et du vivre ensemble. Les notions de laïcité et d'altérité, valeurs fortes de la République sont depuis interpellées et convoquées tous azimuts et trop méconnues par un grand nombre de nos concitoyens, dont certains jeunes. Notre action visait à lutter contre la désocialisation des jeunes, les processus visant l'endoctrinement, favoriser la promotion de leur citoyenneté.

Cette journée s’est déroulée : Vendredi 24 février 2023 à la salle de spectacle de la Pépinière ainsi qu’au LP Diderot de BAVILLIERS.

Cette journée a été co-animée par ROST, chroniqueur, réalisateur et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.

ROST est un artiste, réalisateur aux multiples facettes : Conseiller au sein du Conseil économique, social et environnemental, Président de l'association Banlieues Actives.

Depuis une vingtaine d'année, ROST est très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d'exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles.

Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l'extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.

Présentation du projet.

ROST : un réalisateur engagé.

Depuis une vingtaine d'année, ROST est un artiste, rappeur très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d’exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles. Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l’extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.

Il définit son action comme suit : “Je suis intimement convaincu que chacun d'entre nous peut apporter sa petite pierre à l'édifice pour qu'ensemble nous fassions, bouger les choses, évoluer les mentalités et faire place à plus de justice sociale afin d'éviter ce sentiment d'exclusion et de rejet qui conduisent parfois certains de nos jeunes vers des dérives ou l'obscurantisme”.

Genèse du projet : un projet militant pour redonner de l’espoir à une jeunesse.

ROST explique que lors des attentats de Charlie Hebdo, certains de ses amis se sont faits assassinés et touchés, dont CHARB et son garde du corps ainsi que le gérant de l’Hyper Cacher. Ce dernier et son frère ont été les deux personnes qui lui ont permis de s’en sortir 20 ans plutôt. Puis, lors des attentats du 13 Novembre, sa maquilleuse se faisait assassiner en prenant plusieurs balles sur la terrasse de « La Belle Equipe » un mois à peine après leur retour de tournage de son précédent court-métrage « Et si on s’en sortait ». Ce court métrage, qui était déjà à l’époque une réponse aux attentats, avait pour but de réenchanter la jeunesse et de ne pas la stigmatiser. En effet, l’histoire raconte le périple de quatre amis, issus d’un quartier populaire, qui ont été fragilisé par la vie et qui essaie de s’en sortir. Ce film pose les questions suivantes : quel chemin emprunteront-ils, est-ce que l’échec est une fatalité ?

Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :

1.            Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du film court métrage "La Promesse" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation.

Ce temps de formation a intéressé plus d’une centaine de personnes, professionnels de tout horizon, étudiants de l’IUT carrières sociales, citoyens, élus…

ROST a pu exposer sa démarche, expliquer son engagement militant, associatif et le combat qu’il mène depuis des décennies contre l’obscurantisme, le totalitarisme et l’extrémisme religieux.

2.      Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du film court métrage "La promesse".

Afin d’initier le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, l’endoctrinement et la radicalisation nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.

L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats d’1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.

Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.

3.      Diffusion des deux films court métrage "Tu iras au Paradis" et "La Promesse" à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.

1. Synopsis du film : Tu iras au Paradis.

Embrigadé dans une entreprise maléfique, RÉMI, un jeune garçon de 17 ans, fait partie d’un commando terroriste qui lui demande d’attacher autour de sa taille une ceinture d'explosifs afin d’exécuter un plan : ALLER AU PARADIS.

Il sort des toilettes d’une brasserie bondée de monde, prêt à mettre en exécution le plan qui est de se faire exploser en faisant le plus de victimes possibles. C'est alors que NABIL (joué par le comédien SMAÏN), un monsieur exubérant d'une cinquantaine d'année, le reconnaît. Il s'invite alors à la table de Rémi sans que celui-ci ne puisse y faire quoique ce soit et le compte à rebours est lancé …IMPACT DANS 20 Minutes.

Ce film n'est pas une analyse du terrorisme religieux. Il ne prétend pas expliquer, ou détenir la vérité. Avec « Tu iras au paradis », son co-auteur et co-réalisateur Thomas

KEUMURIAN et ROST ont voulu faire une œuvre courte, coup de poing, qui vient interpeler, interroger, interloquer. Le film vise à susciter le débat autour de la question de l'embrigadement. Si le terrorisme islamique est abordé, jamais aucun d'amalgame avec la religion musulmane qu’est l’'Islam n’est fait.

La touche humoristique qui sous-tend le film permet de dédramatiser par la forme un sujet lourd et sensible afin de mieux capter l’attention des jeunes avant les échanges.

Un débat autour du film : La radicalisation n’est pas une fatalité (une tournée du film à travers la France a démarré depuis mars 2019).  

Lors de ces différentes actions et interventions, ROST démontre que pour lutter efficacement contre le fléau de la radicalisation, il faut combattre les préjugés.

En effet, à travers ses rencontres avec des personnes radicalisées en prison et son association Banlieues Actives, il s’efforce de faire un travail de citoyenneté, de prévention de la violence, de la délinquance et surtout, de redonner de l'espoir, de la motivation et une ambition saine aux jeunes issus des quartiers populaires qui ne croient plus en l’avenir.

Les films qu’il a pu tourner dont “La Rue des Anges” ainsi que “Et si on s’en sortait”, ont servi de support pour aller vers ces jeunes pour échanger avec eux sur les conséquences parfois dramatiques de la délinquance partant du postulat suivant : aucun d’entre eux n’est condamné à l’échec et que chacun a le potentiel et les ressources pour s'en sortir et dépasser sa condition sociale.

Sa notoriété, en tant que rappeur, sa médiatisation mais avant tout son parcours personnel qui fut mouvementé, ont eu un impact sur les jeunes qu’il a pu rencontrer. Ces films, et en particulier celui-ci, les interroge, interpelé pour engager une réflexion sur eux- mêmes.

Le sujet du terrorisme contemporain est très complexe et sensible et ROST, par son implication et son engagement, s’en est emparé pour pouvoir ouvrir le débat avec ces jeunes. Se retrouver face à des personnes directement touchées par ces drames rend immédiatement le débat bien plus concret et une approche des jeunes beaucoup moins fantasque.

Sa devise “Je suis convaincu que les rencontres peuvent changer une vie, qu'une personne rencontrée au bon moment peut faire la différence dans une existence”.

1. Synopsis du film : La Promesse.

Suite au succès de cette campagne de sensibilisation portée le court métrage "Tu iras au Paradis", ROST a pu lancer avec son association Banlieues Actives, et en partenariat avec France Télévisions, un concours d'écriture, à échelle nationale, et à destination des jeunes. Le but était de participer, en groupes d’au moins trois personnes, à l'élaboration d'un scénario qui serait le préquel, ou une suite au court-métrage « Tu iras au Paradis ». Ce concours de grande ampleur avait pour ambition d'inviter ces jeunes à travailler ensemble, dans la prise en compte et le respect de l’opinion de l’autre, de réfléchir, pour beaucoup d'entre eux pour la toute première fois, à ce que signifie écrire une fiction, tout en les poussant à faire des recherches sur le thème de la radicalisation afin de les sensibiliser.

Les dix Groupes présélectionnés sur les 527 scénarios reçus ont ensuite été coachés par des scénaristes professionnels, puis un jury, composé de tous nos partenaires et réalisateurs professionnels, a établi son podium.

Le scénario gagnant, revu par Thomas KEUMURIAN et ROST a été adapté en court-métrage et s’intitule « LA PROMESSE ». Le binôme a de nouveau coréalisé cet opus, co-financé par Banlieues Actives et France Télévisions.                            

 Sabah IBRAHIMI, leader du Groupe auteur de la version initiale du scénario a été touchée de près par le sujet. Son frère, radicalisé, fait parti de ceux qui sont allés combattre en Syrie. Il a été tué là-bas.

« LA PROMESSE » tente avec minutie de montrer, dans le laps de temps réduit d’un court-métrage, comment peut se manifester le processus de radicalisation, et comment un jeune, sans histoire, peut être entraîné dans une spirale infernale.

L’expérience nous a prouvé que les films sont un moyen formidable de s’adresser à ces jeunes. Ces films libèrent leur parole, les font se sentir vus, entendus et surtout pris en compte.                                                                                                                                                                La marche de l'obscurantisme n'est pas une fatalité si nous pouvons mettre ces phénomènes en lumière et agir par ces projections-débats, avant qu’il ne soit trop tard pour ces nouvelles générations.

L’avant-première officielle s’est déroulée le 13 Décembre 2021, en présence de tous les partenaires, France Télévisions, Ministère de la ville, Ministère de l’Intérieur (CIPDR), la CNAF, la Région IDF et de nombreuses personnalités. Une nouvelle tournée projections-débats a été lancée à travers la France.

La diffusion des deux courts métrages a été suivie d’un échange – débat entre ROST, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents.

Tout au long de l’année 2023 : Visionnage de reportages, documentaires, films d'arts et d'essais ciblant la thématique, suivis de débats et d'échanges. Plusieurs ateliers de sensibilisation et de formation "Laïcité, soutien à la parentalité et prévention contre l’endoctrinement et la radicalisation" ont été mis en place notamment au travers d’expositions commentées : « le livre géant de la Laïcité » et « la pire génération de tous les temps »

Partenariat, échanges avec association ALIF et Mosaïque.

Ils sont une quinzaine de jeunes, étudiant.e.s, actifs ou actives motivé.e.s à l’idée de se réunir pour comprendre qui ils et elles sont , comment ils et elles fonctionnent, ce qui les différencie et les spécifie à l’occasion d’une semaine de vie collective. 

Pour répondre à ces questions, ce groupe construit ensemble un espace d'expression présenté devant un public.

Lutte contre la précarité alimentaire. 3 associations se mobilisent et animent un créneau tous les mardis soirs (17h - 21h) avec redistribution gratuite de produits alimentaires et animation d'un espace social (billard, jeux de sociétés, jeux de cartes...).