Groupe de travail action-formatin

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Après un partage de constats concernant le manque de réponses sur le territoire, nous avons d’une part travaillé sur l’élaboration d’un questionnaire à destination des CCAS afin de les associer à la réflexion et connaitre leurs difficultés.

D’autre part, et afin d'appoter une réponse concrète aux personnes, nous avons mis en place un système de "transport solidaire collectif " pour transporter les habitants demandeurs d’aide alimentaire vers des points de distribution des restos du cœur.

Suite aux questionnaires diffusés auprès des CCAS et après les élections municipales de mars 2014, plusieurs élus des CCAS se sont emparés de cette question dû à l’augmentation des demandes et aux difficultés organisationnelles qu’ils rencontrent pour aller chercher les colis à la Banque Alimentaire et les redistribuer aux habitants.

Les échanges entre les différents élus ont amené la commission sociale de la communauté de communes à aborder cette question.

Aujourd’hui le groupe de travail s'est donc élargi aux élus de la commission sociale de la communauté de communes. il est composé d'une vingtaine de personnes (élus, travailleurs sociaux, bénévoles associatifs, représentants du Centre Socioculturel).

Dans la persepctive de trouver une réponse adaptée aux besoins de chacun (bénéficiaires, travailleurs sociaux, élus), nous avons organisé plusieurs visites de strcutures intercommunales d'aide alimentaire.

le projet est aujourd'hui à ce stade avec la volonté d'aller plutôt vers la mise en place d'une réponse de type "épicerie solidaire" sur le territoire.

C'est la commission Familles du Centre Social, composée de parents et de membres du conseil d'administration, qui a mis en place ce programme en tenant compte des questionnaires proposées aux participants des soirées parentalité précédentes, des échanges avec les habitants du territoire...

Nous nous sommes aperçus et interrogés sur le fait que nous proposions jusqu'alors une simple programmation et que les idées et les envies des habitants n'étaient pas toujours prises en considération.

Sur chaque trimestre nous organisons des réunions avant chaque programmation  des sorties et nous demandons aux personnes de s'investir en amont dans la préparation.

- L’épicerie sociale propose à ses bénéficiaires de se rencontrer et d’échanger avec les bénévoles lors d’un « café papote », nom de ce projet attribué par l’Epicerie sociale. Dans ce cadre, les coordinatrices sociales familles proposent de profiter de ce moment pour rencontrer et échanger avec ce public.

- Les CSF interviendraient donc lors de ce « café papote » 1 fois par mois en binôme et à tour de rôle. Leur présence consistera à dialoguer avec les bénéficiaires, diffuser les informations relatives aux Maisons de quartier mais aussi recenser leurs besoins.

Le poste plein temps de référent familles a été cré en 2012 au sein de la Maison de Quartier Billard. Il préexistait depuis plusieures années sur la base d'un mi-temps.

La réferente familles construit ses actions en faisant participer son environnement professionnel et partenarial. Elle s'efforce d'impliquer le plus grand nombre de familles dans l'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation des projets.

Néanmoins, seul un groupe restreint de mamans s'implique réellemnt dans la globalité du processus et les psotures "conuméristes" forment une constante difficile à inverser.

Toutefois, certains projets sont plus que d'autres des espaces d'implication pour les familles. En particulier les séjours familiaux qui appellent à mener des activités d'autofinancement. C'est également le cas des lieux d'accueil parents enfants qui, du fait d'une fréquentation importante, demandent à ce que des mamans s'investissent dans l'animation de petits ateliers pour seconder la référente familles.

Nous constatons que les animations en salle d'attente PMI sont peu producteurs de participation et que le travail avec les familles  se résume souvent à une solicitation laborieuse à participer aux jeux mis en place.

D'ailleurs, la question du sens de ces animations est souvent posé car du fait des entrées et sorties échelonnées sur rendez-vous des parents, les conditions du collectif ne sont que très rarement réunies.

A l'opposé, les actions familiales en lien avec l'animation de la vie sociale du territoire forment des terrains d'engagement et de participation toujours dynamiques.

Trois rencontres se sont déroulées en amont avec les partenaires du projet :

- Éducation Nationale,

- Police Nationale,

- Service Prévention et Citoyenneté de la ville de Mulhouse,

- Élus de la ville de Mulhouse,

- Association de Prévention Spécialisée Mulhousienne,

- Maison des Parents,

- Maison des Adolescents

pour préparer le déroulé du quiz et les questions devant permettre d’aborder sous l’angle de la loi, différentes problématiques  telles que :

- la scolarité,

- le multimédia,

- la violence,

- les relations parents/adolescents,

Le quiz animé par un professionnel a été enrichi de questions de culture générale et de quiz musicaux ce qui a permis d’aborder les sujets dans une ambiance détendue et conviviale. Chaque famille (parents et ados), munie d’un buzzer, s’est installée à une table pour dîner, à laquelle s’est également assis un des partenaires professionnels engagé dans le projet. L’objectif pour chaque famille restait de remporter le meilleur score possible au quiz afin de remporter les lots proposés aux participants (carte de cinéma offertes aux familles). Les professionnels présents s’attachant à illustrer ou compléter la réponse aux questions du quiz pour l’ensemble des participants. Cette prise de parole s’est avérée très importante car elle a permis de préciser la mission du professionnel, le rôle de sa structure ou de son institution avec les éventuels rappels à la loi et les ressources disponibles pour les familles quant aux problématiques rencontrées.

Le dîner quant à lui, a été confectionné et servi par un groupe de jeunes adolescentes pour autofinancer un séjour.

Depuis la mise en place du projet, en 2011, toutes les activités mises en œuvre sont initiées avant tout en partant des souhaits, des propositions de chacun des membres du groupe. Le rôle des professionnelles qui accompagnent le groupe est de trouver un consensus tant sur le plan organisationnel que financier afin de répondre au mieux à leurs attentes.

Participation des familles au programme :

Dès début septembre, installer une boîte à idées pour recueillir les propositions sur ce temps

Questionnaire distribué à partir de début septembre

Temps bilan

Méthode d’évaluation et indicateurs choisis au regard des objectifs ci-dessus :

Tenue du suivi quantitatif des séances

Nombre de séances tenues

Nombre de participants et progression de la participation

Age des enfants

Régularité de la participation

Comment les parents ont connu ce programme (accueil, autre structures…)

Bilan qualitatif

En fin de séance, bilan avec les participants sur l’animation

Propositions des parents

Qualité des échanges entre les participants

Cela a-t-il généré des initiatives des parents ?

Lien avec les autres activités de la maison de quartier

Les rencontres ont été au départ trimestrielles, en 2013, puis l'arrivée d'une animatrice volontaire à la maison de retraite a permis de les développer. La halte garderie allait à la maison de retraite, puis les résidents sont venus à la halte. De même le rythme s'est intensifié.

Une mise en lien s'est faite ensuite avec les fêtes du centre social et de la maison de retraite, et avec le centre de loisirs qui va aussi rencontrer les résidents de la maison de retraite. Ces échanges intergenérationnels se vivent en 2015 à un rythme accordé à plusieurs structures.

Les actions en direction de l'enfance ont débutées dès la création du Centre Social

L'accueil collectif de mineurs fait partie intégrante du projet social de la Maison de Quartier. Il fonctionne sur tous les mercerdis et périodes de vacances scolaires. Depuis deux ans, un effort particulier est fait pour impliquer les parents et générer une dynamique participative attachée à développer les liens entre les parents et les professionnels  au profi de l'enfant.

Depuis deux années également, un travail est mené pour appeler les enfants à s'impliquer dans la définition des activités et de l'organisation du temps de vie collective. Cela a pour effet de renforcer des  dynamiques de groupe nécessaires à l'épanouissement psychosocial des enfants.

Malgré ces investissemnts, l'équipe chargé du pilotage et de l'animation des Accueils Collectifs de Mineurs se confrontent  à des situations individuelles relevant à notre sens de l'éducation spécialisée. Cela signifie que la population accueillie rencontre dans son quotidien scolaire, familial et social de graves difficultés liées à la géorgraphie socioéconomique et socioculturelle du territoire.

La proportion majoritaire d'enfants dont les familles relèvent des minimas sociaux et du dispositif rémois de résussite éducative n'est pas sans poser de de question  quant à la mixité sociale au sein de la structure. 

Dans ce contexte, l'ensemble des ressources éducatives et d'animation de la Maison de Quartier est régulièrement mobilisé pour soutenir l'équipe d'encadrement qui est composées comme partout, de jeunes étudiants non professionnels et peu préparés à l'encadrement d'enfants porteurs de difficultés éducatives  sévères.

Néanmoins, la mobilisation de l'équipe dirigeante de la Maison de Quartier favorise le maintien d'une cohérence pédagogqiue favorisée par des volontés évidentes de bien faire et faire le bien de la part de jeunes qui découvrent des réalités parfois boulversantes.

L'animation des activités périscolaires révèle une similitude quant aux difficultés éducatives. Néanmoins, du fait de se dérouler dans un temps restreint d'une heure à une heure quinze par séance et du fait  que la Maison de Quartier mobilise des personnels qualifiés et expérimentés, les conditions pédagogiques apparaisent moins problématiques

Le partenariat actif avec l'institution scolaire et le service éducation de la Ville est également facilitateur. Néanmoins l'équipe fait part de situations éducatives particulièrement pointues et ces remontées d'expérience participent à dresser un tableau de la situation des enfants d'âge primaire plutôt alarmante.

La récurence des témoignages et des constats effectués par les services éducation de la Ville, des enseignants des animateurs des éducateurs et des services sociaux convergent tous pour affirmer que la situation des enfants sur le territoire s'agrave d'années en années.

Les problèmes de langage du fait de l'origine cosmopolite de la population sont considérés comme le facteur premier des difficultés  d'apprentissage et d'intégration des enfants sur le territoire.

La table de quartier de Malpassé est une instance ouverte à tous. Sa particularité est qu’elle est libre et indépendante.

Des tables thématiques (ex : logement, cadre de vie, éducation...) sont prévues en fonction de la demande des habitants du territoire 1 fois par mois. Le but de ces groupes de travail est de dresser des constats sur les thèmes et tenter de formuler des propositions ancrées dans la réalité du territoire.

Le constat que nous avons fait depuis que nous menons des actions de concertation et de diagnostic partagé avec les habitants, c’est que pour un certain nombre d'habitants il reste la difficulté de s'exprimer, d'avoir un esprit critique ou bien encore de comprendre le vocabulaire technocratique qui est la panacée des professionnels..

C'est pour cela qu'en complément des tables thématiques ayant vocation dans un premier temps à élaborer un diagnostic, un partage de l’expertise quotidienne des habitants pour aboutir à des propositions présentées à des élus ou bien des techniciens, des atelier d'« Education et de formation à la Citoyenneté » seront également proposés à ces Habitants-Citoyens. Animé par un philosophe auquel des personnes ressources peuvent être associées, il permet d’acquérir les savoirs, les informations, le vocabulaire, les connaissances pratiques susceptibles de rendre leur action plus efficace. Il ne s’agit pas seulement de transmission didactique mais de créer un espace d’élaboration collective, de débat, de rencontre avec des intervenants extérieurs, etc.

Ainsi au-delà d’un simple rendez-vous citoyen les habitants auront la possibilité d’approfondir leurs connaissances, de se former. Les groupes de travail ne sont pas fermés, des personnes peuvent s’y greffer en cours.

Une fois par trimestre une assemblée plénière regroupant habitants, associations du quartier et partenaires est organisée Le travail réalisé dans les tables thématiques y est restitué pour que toutes les personnes, également celles qui ne font pas parties des groupes de travail soient au même niveau d’informations. 

Repérage des jeunes par les différents partenaires

Mobilisation par les partenaires de terrain pour les amener vers les structures Emploi (Mission Locale, Pôle Emploi...) : temps informels et formels de mobilisation... 

Mise en place d'ateliers collectifs + accompganement individuels + visites d'entreprises + rencontres de chefs d'entreprises....  + pârrainage 

Groupe de suivi tous les 15 jours 

Les habitants ont exprimé le souhait d'avoir un moment privilégié avec leurs enfants. Des rencontres avec les habitants investis, le directeur et la référente famille ont permis de définir le contexte, la finalité et les différentes modalités telles que les horaires. 

L'atelier a débuté en 2013. 

action proposée par lé référente famille

appel à un intervenant pour la construction du jeu

En 2015, nous avons accueilli 27 familles et 31 parents et 29 enfants sur 20 séances. Les parents viennent principalement du quartier Grande Reyssouze mais l’on s’aperçoit que l’action rayonne au-delà aussi.

L’objectif premier du Jardin d’Alexandre est de revaloriser le rôle et les compétences des parents en partant du principe qu’ils ont leur réponse et en s’opposant aux idées véhiculées de « parents parfaits » et aux « recettes magiques  des magasines ». Chaque famille est prise en compte, respectée et valorisée dans sa diversité, sa structure, son fonctionnement, ses règles, ses méthodes éducatives, sa religion… Et notre action consiste à faire rayonner la confiance des parents en leur rôle éducatif au-delà de la rencontre au Jardin d’Alexandre.

Cette année nous avons touché davantage de pères (6 pères), venus en couple pour la plupart. Nous sentons que les pères s’impliquent réellement dans l’éducation de leurs enfants et osent prendre leur place. Le fait d’entendre les 2 parents apporte un vrai plus à la rencontre. Bien qu’ils parlent de la même situation chacun a son point de vue, ses mots, son ressenti.

Nous constatons à nouveau que nous touchons plus d’enfants de sexe masculin que de sexe féminin. Comme l’année dernière on se demande si cela révèle que les comportements des garçons sont simplement plus visibles et plus alertant pour les parents ? et  si cela signifie vraiment que les filles ont moins de difficultés ? De même, nous avons aussi touché une majorité de jeunes enfants (0-6 ans) et moins d’enfants et de jeunes plus âgés, ce qui ne semble pas signifier que les difficultés sont moindres quand les enfants grandissent

 Pour présenter le Jardin d’Alexandre aux familles et aux partenaires, nous avons réalisé une nouvelle plaquette pour parler de l’action avec des mots simples que nous entendons lors des rencontres

il y a eu un intervenat extérieur pour la confection du jeu

Les habitants qui ont bénéficié de l’action sont à plus de 65% issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville. 115 personnes ont pu bénéficier de cet accompagnement dans le cadre du projet « Main Tendue Vers l’Emploi ».

La parité entre hommes et femmes a été presque atteinte sur l’ensemble des personnes suivies (60 hommes et 55 femmes), alors que sur les quartiers prioritaires, elle  a été totale (38 hommes et 37 femmes).

La mixité des publics est à l’image des quartiers concernés, essentiellement à origines étrangères à plus de 80%.

Les tranches d’âge concernées se déclinent de la manière suivante :

• les 16/25 ans : 28 personnes dont 19 garçons et 9 filles, soit 24.35% des personnes reçues,
• les 26/39 ans : 37 personnes dont 12 hommes et 25 femmes, soit 32.17% des personnes reçues,
• les 40/49 ans : 30 personnes dont 17 hommes et 13 femmes, soit 26.08% des personnes reçues,
• les 50 ans et plus : 20 personnes dont 12 hommes et 8 femmes, soit 17.39 des personnes reçues.

Aucune tranche d’âge n’est épargnée, les jeunes et les seniors restent néanmoins les plus touchés et les plus démunis face à ce qu’ils pensent être une fatalité en France.

Une des problématiques reste celle de la maîtrise de la langue. Malgré toute la bonne foi et l’envie de progresser dans la réalisation de leur projet professionnel, les personnes en carence, ont beaucoup de difficultés. Ceci à commencer par la rédaction d’un curriculum vitae. Des ateliers de réalisation de celui-ci existent bien,

Mais pas pour un public immigrants et même parfois citoyens français depuis longtemps.

Il en découle un découragement et un manque de confiance qui mène certaines personnes à ne plus croire que trouver ou retrouver un emploi ou une formation est possible.

Depuis le début de l’action en 2012, le nombre des personnes ayant besoin d’un accompagnement professionnel n’a cessé d’augmenter. Malgré les structures déjà existantes. Le Centre Socioculturel reste une des premières porte pour un public très éloigné de l’emploi. Le Centre n’a pas vocation à remplacer ces structures existante (telles que les PIE, MLJ, etc … avec lesquelles nous travaillons en partenariat, mais bel et bien à orienter, et à accompagner les personnes les plus en difficulté. Ces publics sont essentiellement issus des quartiers de la ville de Bourg-en-Bresse.

Les personnes qui ont pu bénéficier de cet accompagnement lors de permanence sur des structures caritatives, comme le Secours Populaire, ont davantage de mal à s’inscrire dans une perspective de l’emploi. En effet, lorsque les problématiques sont encore plus nombreuses et que la satisfaction de besoins primaires n’ai pas possible (manger), nous sommes amenés à essayer d’orienter vers d’autres voies plus prioritaires (se soigner, etc... )

Le groupe s'est rencontré un mercredi sur 2, au sein du centre social pendant 1.5 ans avec les professionnels du centre social et de Trait d'Union Paroles Santé.

Ces réunions préparatoires ont permis des échanges autour des thèmes (alimentation, activités pysiques et parentalité) et d'affiner les objectifs du projet.

Par la suite, ces réunions ont été consacrées à la préparation et l'organisation du week end "MANGER - BOUGER"

Action menée à l'inititative des habitants.