Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
né du diagnostic commun des acteurs dudeterrain (CCAS, TISF, AS, école et animateurs de quartiers) autour de besoins repérés sur la santé, la parentalité, l'isolement, la précarité
Mots clés associés à l'actions
intergénérationnel
Famille
Parentalité
éducation / scolarité
Solidarité
Démocratie & citoyenneté
Santé
Intégration
vacances / loisirs
discriminations
alphabétisation & apprentissage du français
Mixité sociale
Description générale
Il s’agit par le biais d’ateliers accessibles à tous de proposer un tremplin qui doit permettre de développer les capacités de chacun en valorisant les savoir-faire, en favorisant le transfert de compétences et en dépassant les freins personnels et sociaux tout en participant à une activité d’utilité collective.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Les ateliers sont répartis en trois pôles :
- Apprentissage de la langue française (45 ateliers en 2013)
- Ateliers Vie Quotidienne : Cuisine (12 ateliers pour 45 personnes différentes), Bricolage/Tricot/broderie/crochet (13 ateliers en 2013 pour 45 personnes différentes), Information et Prévention santé (17 ateliers en 2013 pour 50 personnes différentes)
- Actions de Solidarité et d’autofinancement (9 ateliers en 2013) : confection de repas pour les partenaires (130 personnes), par exemple : bûche géante pour l’arbre de Noël du CCAS de Homécourt ; Buffet de clôture du Festival des Rencontres Sociales pour 350 pers ; Confection de 400 pièces de pâtisserie orientale pour l’association Handball ; etc.
Il s’agit d’un lieu convivial de passage, de langage et d’apprentissage dont le contenu et la progression des séances sont élaborés à partir des besoins et des attentes du public. Il doit permettre de rassurer et de fixer des repères en apportant des notions simples et concrètes, en offrant un accompagnement, une médiation où le public est acteur. Il vise à favoriser une ouverture culturelle et sociale en s’appuyant sur un réseau partenarial. Elle n’est pas uniquement tournée vers les usagers qui la fréquentent, mais se veut aussi un moyen de communication avec les autres publics par la réutilisation des acquisitions pour des actions en leur direction.
Lutte contre l’isolement et la précarité, sans stigmatisation
En s’appuyant sur le réseau de partenaires existant, il s’agit de lutter contre l’isolement et la précarité, de redonner confiance en accompagnant, en favorisant l’acquisition de savoirs réutilisables au sein des familles et dans les démarches de la vie courante. Il s’agit également de travailler sur les droits et les devoirs de chacun, les codes et les usages, de conforter la démarche de suivi parentale envers les enfants, d’apporter une information compréhensible pour le public en matière de santé, tout en développant l’autonomie afin de faciliter l’accès au droit commun, voir à l’emploi.
Le groupe est ouvert aux autres et si le projet vise le public le plus fragile, il existe avec la participation d’autres éléments, une mixité sociale qui permet de ne pas le stigmatiser (intervenants externes, participations à des évènements externes avec les ateliers « action de solidarité et d’autofinancement).
Progression vers l’emploi
Des résultats tangibles en matière de progression vers l’emploi sont recensés. Il a 3 personnes qui font des heures avec l’association INTERVENTION, 2 personnes en contrat avec l’ADAPA, 2 permis en cours et 2 contrats CUI d’agent d’entretien.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
création de lien social, solidarité, mixité du public
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
diagnostic partagé, le partenariat, la convivialité et surtout le fait de partir des compétences et savoir faire du public.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
les différences de modes opératoires dans le fonctionnement de certains partenaires.