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Prévention des accidents domestiques pour les enfants de moins de 6 ans

Thèmes
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Bilan fréquentation.pdf
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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Des témoignages et observations récurrents, relatant des mises en danger potentielles de jeunes enfants . La proposition d'une participante , EJE retraitée de soutenir et d'animer ce type d'action.
Mots clés associés à l'actions
  • intergénérationnel
  • Famille
  • Parentalité
  • éducation / scolarité
  • Solidarité
  • Enfance & jeunesse
  • Démocratie & citoyenneté
  • Santé
  • Logement
  • évènementiel
  • Habitants
  • Petite Enfance
  • Mixité sociale
Description générale
Les 29-30-31- mai et 1er juin 2013, une action multi partenariale sur la Prévention des Accidents Domestiques (PAD) pour les enfants de 0 à 6 ans s’est déroulée à la salle du temps libre de Léguevin. Initiée par la CESF, l’EJE du CS la MDQ, elle a réuni de nombreuses structures de la ville
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
La préparation a réuni pendant deux années : le médecin de PMI du Conseil Général (CG) , la crèche des « Petits coquins », une participante du Centre Social « La Maison des Quartiers » EJE retraitée, une jeune participante du cs (17 ans), la mairie de Léguevin avec la 1ère adjointe déléguée à l'Action Sociale, le coordonnateur Enfance/Jeunesse, la responsable du Relais Assistantes Maternelles (RAM), l’ALSH maternel l’Assistante Sociale du CCAS, la crèche familiale « Les Calinous » et les services techniques municipaux, les pompiers de l’Isle Jourdain et les services techniques de la CCST . Les réunions de travail ont été bimestrielles. D’autres partenaires ont été associés à l’action par le prêt de matériel : la Médiathèque de Léguevin, l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS), CALIXYS prévention. Un prestataire est intervenu : La compagnie « Théâtre de la terre », et les écoles maternelles se sont associées en tant qu’utilisateurs du projet. Tout au long de l’année, cette thématique a été travaillée et déclinée sur l’ensemble des ateliers du cs. Les participants ont été associés au projet au fur et à mesure et tenus informés de l’évolution. Quel que soit son âge, chacun a pu participer à sa mesure : Les enfants ont peint les objets géants, découpé, collé. Les adultes et les aînés ont donné des idées, réalisé des objets, créé des supports d’information, certains ont été dans le comité de pilotage. Tous ont été très investis dans ce projet et un noyau l’a porté, notamment depuis septembre 2012. Tout au long de l’année, ont été réalisés : - Des modules géants inspirés de la maison géante : cuisinière électrique avec four dont la porte s’ouvre, table de petit déjeuner avec 2 tasses géantes et leur sous-tasse, couteau, théière, médicaments etc. et la chaise, un fer à repasser géant avec sa table à repasser, - Un jeu de Mémory servant de support à l’atelier marionnette, - Un diablotin et son échelle marionnettes, - Un panneau photo expliquant « la menuiserie au centre social, des risques calculés », - Un tableau d’exposition sur les plantes toxiques d’intérieur, - Un affichage pour le panneau d’accueil, reprenant les objectifs de cette manifestation, - Un tableau récapitulant les présences de chaque intervenant des différentes structures, pour une meilleure coordination et faciliter la fluidité de l’organisation. - Un panneau de mise en lumière des points importants présents dans le carnet de santé remis à chaque enfant, édité par le CG et confié par le médecin de PMI, - Réalisation d’un quizz servant de support à la table ronde du samedi - La création d’étiquettes autocollantes de couleurs différentes selon les jours, et différenciées entre adultes et enfants. L’objectif de ces étiquettes étant de les coller sur les vêtements des enfants venus visiter pendant la semaine, afin d’inciter l’échange avec les parents et susciter la visite en famille le samedi après-midi - La création de badges de couleurs différentes selon les structures, comportant le prénom de chaque intervenant, et la structure d’appartenance. - Une réflexion sur la mise en place d’une table ronde avec les familles sur le positionnement éducatif, en co-animation avec le coordonnateur enfance-jeunesse de la ville de Léguevin, à l’aide d’un quizz. DEROULEMENT: Deux ateliers ont été animés par le CS la MDQ : - Le jeu de Mémory : A l’aide des marionnettes « Diablotin » et « Fabulettes », les animateurs de l’atelier (participantes, stagiaire, EJE) proposaient aux enfants de réfléchir aux situations de dangers décrites sur les cartes. Diablotin se mettait en situation de danger et faisait faire des bêtises à son amie «Fabulettes ». Les enfants étaient chargés de donner des conseils, appeler le docteur, les pompiers etc. L’animation était pensée de façon totalement interactive. - Les modules géants animés par la CESF : Ils étaient le support à réfléchir avec les enfants à toutes les situations de dangers dans la cuisine, le séjour, la buanderie et la salle de bains. Les groupes d’enfants se déplaçaient de modules en modules et devaient repérer les dangers potentiels, ainsi que les comportements adaptés à adopter dans les différentes circonstances. Il permettait aux adultes de prendre conscience de la « vision » de l’enfant dans l’environnement familier face aux mobiliers et appareils électro-ménagers. Ces modules ont été réalisés à l’échelle 2 par rapport à un adulte et à l’echelle 4 par rapport à un enfant. - L’accueil « Tékafé », animé par la CESF et des participants du CS la MDQ : Une table située au centre de la pièce, il permettait d’accueillir les visiteurs, notamment le mercredi, le vendredi matin et le samedi, de leur proposer un temps d’échange convivial et une boisson chaude ou froide. En outre, cette table a servi aux différents moments d’échanges et de mise au point entre les différents intervenants. - Les ateliers hebdomadaires du CS la MDQ ont été délocalisés toute la semaine. Cependant, une permanence d’accueil a été maintenue à « la Maison des Quartiers » pendant le déroulement des journées, car il était important de maintenir le service public ouvert. Le besoin d’ouverture de la structure s’est confirmé car plusieurs personnes sont passées.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Au total, cette action a réuni 681 personnes sur 7 demi-journées. Un travail avait été fait en amont avec les enfants des écoles. Après l’action, il y a eu un travail sur les cahiers des enfants avec des photos en situation. Les enfants ont trouvé cela très intéressant et ils continuent d’en parler, ils repèrent bien les situations de danger qui les entourent et les signalent aux adultes. Ceci souligne l’impact de l’action auprès d’eux et l’intérêt qu’ils y ont porté. Ils demandent également les paroles des chansons créées par la crèche familiale. Plus globalement, des témoignages d’enfants prouvent l’impact de ces journées de sensibilisation. Le public « enfants » accueilli fût très large : de 2 à 11/12 ans. - Pour la crèche familiale municipale « les Calinous », La casserole verte géante est bien repérée par les enfants. Ils en ont fait une chanson. - Au CS la MDQ, les réalisations se sont faites tout au long de l’année. Cela a été intensif pour les participants. Tous les ateliers ont été pensés pour permettre la transversalité et l’intergénération, durant les ateliers hebdomadaires ou lors des vacances scolaires. L’action PAD a été le fil rouge de l’année. Quel que soit l’âge, tous ont pu participer à l’élaboration du projet : réalisation de supports, participation aux réunions, puis implication lors des journées dans l’animation, l’accueil « Tékafé ».Les retours des participants ont été très positifs et enthousiastes, tant pour les personnes qui sont venues pour profiter de l’action, que pour celles qui se sont investies dans la préparation et le déroulement. L’équipe a pu constater une mise en valeur des compétences et une valorisation des personnes. - La qualité du travail a été unanime et souligné d’une façon assez générale. Les espaces étaient bien organisés, colorés, décorés, et en même temps clairs et bien repérés. - Les animations étaient riches et interactives. - L’ampleur du projet a dépassé les espérances et a eu un bon impact sur la population. - Tous les partenaires se sont accordés à dire que cette action a été un moyen formidable pour renforcer les liens entre les structures et apprendre à se connaître et travailler ensemble. Ainsi, les salariés des différentes structures ont davantage de facilité à se contacter et des prêts de matériel ont pu se mettre en place. - Les visiteurs ont apprécié le fait que les ateliers aient été adaptés en fonction des âges : les plus petits demandent à ce que les choses soient dites plusieurs fois, les moyens peuvent chanter avec les mots et les grands peuvent lire les paroles. - Lecture est faite des témoignages écrits dans le cahier laissé à disposition des visiteurs. Les mots qui reviennent le plus souvent pour qualifier le résultat sont : « admiration », « gai » (la thématique était grave mais les supports étaient sympas et l’ambiance enjouée et agréable), « époustouflé », « bluff ». - Pendant tout le temps de préparation, il était difficile d’imaginer ce que cela donnerait dans l’espace, or, le résultat était bluffant. - Concernant les locaux, l’aspect « petite maison » a été très appréciée par le public. - L’idée du triangle pour informer du changement d’atelier a été vraiment appréciée : cela a permis à chaque atelier de se concentrer sur son animation sans le souci de surveiller l’heure, et a facilité la rotation des groupes. - Les élus se sont dits très satisfaits de cette action et de l’impact qu’elle a eu sur le public. - Pour ce qui est de l’espace d’accueil, on note que le choix du comité de pilotage de mettre 2 personnes s’est avéré judicieux voire indispensable. L’importance du rôle de l’accueil sur ce genre d’action est à souligner, si d’autres actions partenariales de cette envergure voyaient le jour. Il conviendra d’en affiner l’organisation. De plus, une fiche de communication entre les différentes personnes qui se sont relayées à l’accueil aurait été la bienvenue.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
La force du partenariat et de leur implication . La forte implication des participants du cs, L'implication et le soutien de la mairie. La thématique de la prévention en direction des petits a motivé les adultes et aînées.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
Le centre social a été identifié comme porteur alors qu'il se situait comme accompagnateur du projet, et partenaire au même titre que les autres structures. Or il semble que cette dimension n’ait pas été forcément intégrée comme telle par l’ensemble des partenaires. Ainsi, ce « flou » par rapport au porteur de projet a interrogé les élus de la mairie. Il sera important pour une autre action, de poser clairement les bases et définir les objectifs. Ainsi, chaque structure sera à même de se positionner sur le projet et d’évaluer sa capacité à absorber le travail supplémentaire que cela peut générer. De plus, il conviendra de chiffrer très en amont le coût des temps de travail (réunions de préparation, de réalisation puis d’action). La directrice de la crèche municipale familiale trouve que tout cela a pris trop de temps à sa collègue. Cette dernière convient que l’adaptation des paroles de chansons a pris du temps mais que le résultat est très intéressant, quel que soit l’âge. Les enfants étaient captivés et les adultes très impliqués. Les deux témoignent que dans un premier temps, elle avait plutôt vu la crèche comme utilisatrice de cette action. C’est au fur et à mesure de l’avancée du projet que l’investissement de la structure s’est renforcé. Des points d'organisation pourraient être améliorés. Les locaux posaient des contraintes au déroulement de l'action. Ceci étant posé, cette action PAD est une première au niveau de la ville : Jusque-là, aucune action n’avait rassemblé autant de partenaires, et n’avait pris une telle envergure. Aussi, il est logique que tout n’ait pu être anticipé, et il est nécessaire de tirer les enseignements des points à améliorer