Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
A l'origine du projet il n'y a pas eu de diagnostic mais une immense colère des habitants contre le bailleur social et les élus. Cette colère est née de l'annonce de la transformation d'un immeuble existant du quartier en résidence intergénérationnelle. Cette annonce disait aussi qu'une charte dite de solidarité allait se mettre en place. Les habitants quant à eux attendaient simplement la rénovation de leur immeuble.
Mots clés associés à l'actions
intergénérationnel
Solidarité
Culture
Démocratie & citoyenneté
Viellissement
Emploi, économie
Santé
Logement
Précarité
Intégration
Habitants
Description générale
Soutien de l'association L'Espoir qui est une association créée par les habitants du quartier des 3 Cités pour promouvoir un projet intergénérationnel.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Les habitants en colère ont fait appel à la CLCV qui elle-même a fait appel au Centre Socio-Culturel.
Après une période d'expression de la colère dans des groupes de paroles qui ont réuni plus de 100 personnes sur tout le quartier, l'idée est née de proposer un contre projet.
Ce contre projet s'est défini au cours d'une enquête faite par les habitant auprès des habitants. Il s'agit de proposer à la population du quartier des services dans le domaine de l'aide admnistrative, de l'aide matérielle et de la santé. Depuis 2010, le projet s'est centré sur la promotion d'un centre de santé communautaire. Les habitants ont porté un diagnostic, fait de manière scientifique, avec le soutien de consultants autour de la santé.
Depuis le montage du projet de centre de santé se continue avec des professionnels de santé.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Ce travail porté par les habitants a eu de nombreux effets depuis 2006 :
- l'abandon de la charte de solidarité ;
- une alliance de fait et des relations apaisées entre le bailleur et les habitants ;
- une évolution du regard sur les habitants du quartier ;
- une prise de confiance très forte en eux-mêmes par les habitants ;
- une évolution des points de vue des élus sur les questions de santé qui concernent le quartier
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
L'inscription dans un temps long et accepter la différence des temps (habitants, élus, bailleur...)
Accepter la colère des habitants comme un support de travail et non pas comme une remise en cause personnelle.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
La difficulté pour les élus d'accepter une participation réelle, proposante, constructive, sans qu'ils ne se ntent remis en cause dans leurs prérogatives.