Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Un quartier en pleine mutation urbaine dans le cadre de l'ANRU, qui se transforme complètement, où les habitants et l'équipe du Centre ont un but commun : préserver l'histoire du quartier et de ses habitants tout en créant un lien entre le passé, le présent et le futur, et une passerelle entre les générations.
Mots clés associés à l'actions
intergénérationnel
Famille
Parentalité
éducation / scolarité
Solidarité
Enfance & jeunesse
Culture
Démocratie & citoyenneté
Emploi, économie
Santé
Environnement
Logement
Précarité
mobilité / transport
vacances / loisirs
discriminations
développement durable
évènementiel
Habitants
Petite Enfance
Mixité sociale
Description générale
Tout a été déclenché il y a trois ans, lorsqu’un reportage est parti à la rencontre des habitants, pour enregistrer des impressions, collecter des anecdotes, noter les endroits préférés, ou encore écouter leurs craintes relatives aux changements. Car des changements, il y en a eu et il y en a encore : démolition des quatre immeubles qui longeaient l’avenue Pompidou, aménagement du nouveau quartier au-delà du Chemin des Dames, inauguration de la salle Pierre Richard, réaménagement des rues du quartier, arrivée de nouveaux habitants, restructuration de l’école Hélène Boucher, inauguration du city stade...
Des bénévoles ont alors pensé qu’il serait heureux de faire connaître, aux habitants et aux nouveaux arrivants, LA VIE DE CHEZ NOUS. C’est ainsi que nous nous sommes donné rendez-vous, que nous avons parlé du temps d’avant et du temps d’aujourd’hui, que nous avons recueilli quelques pépites d’expression, que nous avons invité plus largement la population à dire, à se souvenir, à rêver avec nous… Nous avons pris le temps de marcher dans le quartier, pour y (re)découvrir le patrimoine qui s’y cache.
Ainsi est né l’idée d’un magazine rendant hommage au quartier et aux personnes qui le font vivre. Un magazine comme une passerelle entre le temps d’avant et le temps de demain… Un magazine aussi comme une passerelle entre les générations.
Les souvenirs des aîné(e)s sont précieux, la vitalité des jeunes l’est tout autant et c’est un peu cette contribution de tous que nous aimerions faire apparaître dans ce magazine, telle une magnifique mosaïque !
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Un groupe intergénérationnel constitué de bénévoles et de professionnels se rencontre toutes les deux semaines. Ils échangent leurs points de vue et leurs idées, discutent de l'actualité du quartier. Un travail d'équipe est effectué pour rédiger différents articles (images, textes, ...) qui sont mis en page. Tout le travail est pensé, organisé et réalisé par le groupe des Petites Causeries, des premières idées à la distribution de ce journal de quartier.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
L’impact est très positif. Les Petites Causeries permettent d'amener un public nouveau (nouveaux habitants, ouverture à un public qui ne fréquentait pas les centres sociaux, une certaine mixité se crée). Les habitants apprécient cette revue qui leur ressemble et sont impatients de découvrir le prochain numéro. Les recherches historiques favorisent une ouverture culturelle et mettent en valeur le patrimoine du quartier. Au niveau des partenaires il y a une reconnaissance de la qualité du travail réalisé et un soutien bien présent. Le groupe des Petites Causeries est un collectif de bénévoles engagés et de professionnels qui travaillent ensemble depuis maintenant plus de 4 ans. Les Petites Causeries sont un des supports disponibles aux habitants du quartier qui favorisent leur expression.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
C'est l'engagement des habitants auprès des professionnels du Centre qui a permis de donner aux Petites Causeries tout le sens, la valeur et le poids qu'elles ont aujourd'hui : la qualité des articles, la durée dans le temps, la fidélité du public, l'information, le respect, le travail quasi professionnel...
Quelles sont les limites de cette expérience ?
L'aspect financier : l'impression a un coût non négligeable. Le groupe a donc réfléchi à une alternative : partager son travail numériquement via un site internet et les réseaux sociaux (http://csfgcambrai.over-blog.com/).