Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
demande des habitants, de pouvoir avoir dans le quartier des espaces conviviaux, où ils puissent se retrouver, parfois en groupe (entres femmes, entre anciens, entre jeunes,...) parfois sur des thématiques (parents, jeux, écriture,...)
Mots clés associés à l'actions
intergénérationnel
Famille
Parentalité
éducation / scolarité
Solidarité
Démocratie & citoyenneté
Viellissement
alphabétisation & apprentissage du français
Habitants
Mixité sociale
Description générale
Permettre aux habitants de se retrouver de façon conviviale, autour de thématiques qu’ils auront définies, ou encore selon les publics, créer des espaces d’échanges et de paroles.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Organisation en fonctions des groupes ou des thèmes, de temps animés par une personne de l’équipe, de bénévoles, ou de partenaires, basés sur la convivialité, l’accueil libre, anonyme et gratuit. Selon les demandes des habitants, ils pourront être ouverts à des publics ciblés « café des femmes », « café des anciens », , « café des parents », « café des jeunes », ou de thématiques
« café lecture », « café des langues » « café du droit ». Animés par un référent du centre en fonction des thèmes, ils pourront également accueillir des personnes « ressources » sur certaines questions, mais selon le principe de la participation et de l’adhésion des du groupe d’habitants.
Les « cafés » pourront évoluer et changer en fonction des propositions, leurs objectifs étant de s’adapter à la multiplicité des publics et centres d’intérêts, dans un esprit convivial, et d’être des lieux d’initiative pour les habitants.
Les participants seront également sollicités lors des fêtes et rencontres conviviales, conciliant ainsi le besoin de se retrouver « entre pairs » à celui de créer du lien social et de la mixité
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
rencontres "improbables", diversité des porteurs de "cafés", parfois l’équipe (café des mots, café des habitants...), parfois des associations ( café multiculturel, café géo, café en bas d'immeuble...), parfois des habitants (café des seniors,...). Chacun peut se retrouver dans un café, et à défaut en proposer un...créateur de lien, ils permettent des rencontres et rompent l'isolement de certains, favorisent des échanges interculturels, et une meilleure communication entre les habitants. Le bouche à oreille fonctionne bien et permet à certains publics de découvrir le centre social dans son ensemble.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
projet parti de demandes assez précises d'habitants (lieu de convivialité), et qui a su se combiner et s'adapter à de nombreuses nouvelles attentes, ainsi qu'au fondement du projet du centre sur la question de l'accueil des habitants. Permet des espaces de paroles et d’échanges "libres", sans que l’équipe ou des professionnels ne soient forcément présents, mais avec une garantie du respect du projet et des valeurs du centre grâce à la présence d’adhérents (soit habitants, soit associations)
Quelles sont les limites de cette expérience ?
pour l'instant, 2 limites :
- quand portage bénévoles ou habitants, cadrer où le centre prend éventuellement le relais (certaines initiatives de sorties en groupe par exemple) et où les initiatives restent de l'ordre du "privé" en format groupe autonome.
- quand portage associatif, réussir à faire prendre conscience aux associations que c'est uniquement quand les habitants sont partie prenante du projet qu'ils y adhéreront et donc se mobiliseront pour participer aux "cafés" ce qui est la préoccupation du centre social.